En manchette en 2017

L'actualité du CEF en profondeur

6 décembre 2017

Conférence NASBR 2017 à Knoxville au Tennesse
Texte et photos Julie Faure-Lacroix

En octobre dernier, j’ai eu l’occasion d’assister au congrès du North American Society for Bat Research (NASBR) qui se concentre principalement sur la recherche sur les chauves-souris. La conférence se déroulait à Knoxville au Tennessee, état du country, du bourbon et des Great Smoky Mountains. Le premier jour a démarré avec un atelier sur la chauve-souris pygmée. Nous nous sommes déplacé vers un réservoir hydroélectrique pour tenter d’y dénicher quelques individus. Malheureusement, bien que le site soit en théorie idéal pour abriter des chauves-souris pendant l’été (un flanc de colline rocailleux), nous n’avons pas eu de succès. Après plusieurs heures à inspecter chaque crevasse et chaque interstice dans le roc, nous avons décidé d’abréger les recherches et de plutôt dédier la journée à profiter du parc national des Great Smoky Mountains.

Le lendemain, la conférence démarrait officiellement avec des présentations d’étudiants et de chercheurs. La qualité des présentations était très élevée et j’ai personnellement apprécié les recherches d’un étudiant qui prévoyait utiliser les radars météo pour suivre les migrations de chauves-souris, au même titre que certaines éclosions d’insectes qui peuvent être identifiées de l’espace. L’horaire était chargé, mais la proximité de la rivière Tennessee faisait qu’il était possible de prendre de petites pauses pour marcher et se détendre.

Les soirées étaient tout aussi actives que les journées dans cette ville où il ne manquait pas de restaurants savoureux ni de bars animés. (Peter Kern Library est un endroit à voir... si on réussi à le trouver!) J’ai eu l’occasion de retrouver des anciennes connaissances, de vieux amis, ainsi que d’y créer de nouveaux liens avec des étudiants et des chercheurs des quatres coins de l’Amérique du Nord. La conférence s’est terminée avec un banquet combinant des remises de prix et des levées de fonds par l’entremise d’enchères silencieuses.

La dernière journée, j’ai eu droit à une visite guidée du Ijams Nature Center par un ami qui avait récemment donné un cours sur la conservation des chauves-souris à la grotte Maude Moore localisée sur le site. Nous avons terminé le tout à Balter Beerwork, un partenaire de la conférence, pour une soirée tranquille en prévision du retour à la maison le lendemain.


16 novembre 2017

International Bird Observatory Conference à Cape May, un endroit clé pour le regroupement des oiseaux en migration et pour les rencontres internationales
Texte Camille Bégin Marchand et photos par Pascal Côté, sauf pour la photo de groupe (IBOC 2017)

Le Congrès Internationale des Observatoires d’Oiseaux s’est déroulé à Cape May, au New Jersey, en pleine période migratoire. Je me suis rendue au congrès avec Pascal Côté, le directeur de l’Observatoire d’Oiseaux de Tadoussac (OOT), avec qui je collabore pour mon projet de maîtrise en Sciences forestières à l’Université Laval. Il s’agissait du deuxième congrès, le premier ayant eu lieu en 2014 à l’Observatoire d’oiseaux de Falsterbo, en Suède. Nous avons donc été accueilli le jeudi soir et, tout au long du congrès, nous avons pu rencontrer les différents directeurs, fondateurs et bénévoles d’observatoires d’oiseaux de différents pays à travers le monde (Brésil, Canada, Costa Rica, Corée du Sud, Danemark, États-Unis, Israël, Mexique, Suède, Suisse, etc.).

Les 4 jours de congrès ont été ponctués de conférences sur différentes thématiques: la recherche, l’éducation et la sensibilisation, la surveillance en migration, les nouvelles technologies et le réseautage. Chaque observatoire avait l’opportunité de présenter ses travaux et ses réalisations au cours d’une courte présentation éclair de 5 minutes. On pouvait aussi consulter les affiches des différents participants au congrès. Le samedi après-midi était réservé à des sessions de remue-méninges entre les différents observatoires afin d’échanger des idées sur différents thèmes. J’ai trouvé fascinant de voir que chacun fait face à des défis similaires et chacun a su développer ses propres stratégies afin de les relever. Le but du congrès étant de créer une entité, un groupe dans lequel tous les observatoires dans le monde pourraient être en contact les uns avec les autres et ainsi échanger leurs différentes stratégies, défis, découvertes, etc.

J’ai finalement présenté mon projet de recherche lors de la toute dernière journée du congrès, au cours des courtes 10 minutes qui m’étaient accordées, dans la thématique de l’étude de la migration des oiseaux à l’aide des nouvelles technologies. Ma présentation a été bien reçue par l’audience et certains sont venus me poser des questions par la suite pour avoir plus de détails sur certains aspects de mon projet de recherche. J’étais très intimidée de présenter mon projet devant tous ces gens, mais c’était une expérience plus que bénéfique et enrichissante pour moi: on m’a donné beaucoup d’idées et de références afin de poursuivre mon projet de recherche et j’ai pu rencontrer et échanger avec différents chercheurs travaillant sur des sujets connexes au mien. Je suis très reconnaissante d’avoir pu participer à ce congrès.

Somme toutes, le congrès fut un succès dans le sens où chacun, nous y compris, a pu faire connaissance avec les autres observatoires d’ailleurs dans le monde, prendre conscience des différents projets de recherche qui y sont effectués et échanger des idées avec d’autres. On peut donc dire que l’objectif de ce congrès a été atteint haut la main!



7 novembre 2017

125e Congrès IUFRO, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne (du 18 au 22 septembre 2017)
Texte et photos par Laurie Dupont-Leduc

Au terme de ma maîtrise, j’ai eu l’opportunité d’assister et de présenter mes travaux de recherche au 125e congrès IUFRO à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne. Depuis sa création, l’IUFRO fait la promotion de la coopération internationale dans le domaine de la recherche liée aux forêts et aux arbres. Cette organisation comprend plus de 15 000 scientifiques dans plus de 120 pays, provenant de plus de 650 organisations membres. Le congrès de cette année était un congrès anniversaire, qui a rassemblé environ 2000 participants. Un grand nombre de sessions étaient regroupées en thèmes et les présentations allaient du matin jusqu’au soir.

Cette expérience, bien qu’un peu intimidante, fut extrêmement intéressante et enrichissante. Des rencontres et discussions m’ont permis d’échanger avec des chercheurs provenant de pays et de milieux différents, en plus d’avoir leur opinion sur mes projets de recherche. J’ai pu assister à plusieurs sessions sur des sujets qui m’intéressent, entre autres sur la biodiversité forestière et la résistance aux perturbations naturelles ; sur la promotion de la biodiversité forestière en favorisant la complexité structurale des écosystèmes ; sur les impacts des changements environnementaux sur la croissance et la productivité des forêts aménagées et naturelles ; sur la sylviculture proche de la nature ; sur l’intégration des changements climatiques, des perturbations et des effets de la diversité dans les modèles de croissance ; sur la gestion des forêts pour la biodiversité et la résilience. La qualité des conférenciers et la pertinence des études étaient remarquables. J’ai pu ainsi prendre connaissance de nombreux travaux effectués en Europe et ailleurs dans des domaines très variés. Cela m’a permis d’ouvrir mes horizons et de voir ce qu’il se fait comme recherche ailleurs.

Pour ma part, j’ai pu présenter les résultats de mon projet de maîtrise à travers une présentation orale intitulée: « Changing stand structure in plantations: a very large challenge ». Mon projet de maîtrise porte sur une expérience d’éclaircies commerciales, qui consiste au dégagement de compétiteurs autour d’arbres-élites (AÉ) qui a été initiée comme première étape de la conversion structurale de peuplements réguliers/équiennes vers des peuplements irréguliers/inéquiennes au Bas-Saint-Laurent. Ce type d’éclaircie, qui a pour objectif d’accentuer la complexité structurale des peuplements, a récemment été proposé afin de répondre aux exigences de la Loi québécoise sur l’aménagement durable du territoire forestier. Les objectifs du projet étaient de comparer les effets des éclaircies commerciales (dégagement d’AÉ, par le bas et témoin) sur la croissance du peuplement, sur la croissance des arbres individuels et sur la complexité du peuplement. De cette manière, il est possible de savoir si l’éclaircie commerciale par dégagement d’arbres-élites est en mesure d’augmenter la complexité des peuplements, sans réduire leur productivité. Les résultats de ce projet montrent que des interventions subséquentes sont nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Cette première expérience de présentation orale en anglais dans un congrès international a été très enrichissante. Elle m’a permis d’avoir des avis à travers quelques discussions avec des chercheurs présents sur mon projet en général, sur mes résultats ainsi que sur les interventions futures dans mes sites d’études.

Pour bien rentabiliser mon expérience, j’ai aussi présenté une affiche sur mon projet de thèse débuté cet automne: « Effect of diversity on productivity ». Bien qu’il n’y ait pas eu de temps inclus directement dans les sessions pour les affiches, une période était dédiée aux échanges sur les affiches des sessions à chaque jour dans un pavillon de l’université de Fribourg. Le jour de la session dans laquelle j’avais soumis mon affiche, j’ai pu échanger avec quelques chercheurs sur les idées et les directions de mon projet de thèse. J’ai pu me faire de bons contacts, certains étant très intéressés par les résultats futurs de ce projet.

Finalement, j’aimerais remercier le CEF, mon directeur Robert Schneider, mon codirecteur Luc Sirois et tous mes collègues du laboratoire d’aménagement et sylviculture de l’UQAR pour les commentaires et conseils sur mes présentations. Merci de m’avoir offert l’opportunité de présenter mes travaux de recherche, d’assister à de nombreuses conférences et de rencontrer des chercheurs dans la très belle ville de Fribourg-en-Brisgau !



25 octobre 2017

11th International Conference on Behaviour, Physiology and Genetics of Wildlife – Berlin 2017
Texte et photos par Ricardo Simon

La Conference on Behaviour, Physiology and Genetics of Wildlife a lieu tous les deux ans à Berlin sous les auspices de l’IZW (« Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research ») et de l’EAZA (« European Association of Zoos and Aquaria »). Durant les quatre jours de conférence, du 4 au 7 octobre 2017 au Jardin Botanique de Berlin, un vaste éventail de sujets ont été abordés: écologie comportementale, biologie de la conservation, génétique de la conservation, écophysiologie de la faune sauvage, biologie de la reproduction, stress et dérangements, écologie de la faune sauvage urbaine, et enfin l’utilisation des chiens pour la détection de la faune cryptique! Chacune de ces thématiques a été l’objet d’une session de présentations orales et posters ou d’un workshop.

J’ai alors eu le privilège de présenter oralement les résultats de mon premier chapitre de thèse, lors de la session consacrée à l’écologie comportementale. Mon travail porte sur le jeu spatio-temporel prédateur-proie ayant lieu entre les bisons des prairies (Bison bison bison) et les loups gris (Canis lupus) au parc national de Prince Albert, en Saskatchewan. Très brièvement, je démontre notamment que pendant l’automne, les bisons n’évitent pas les parcelles de nourriture où la probabilité de rencontrer des loups est relativement forte, comme cela pourrait être attendu. Ce qu’ils font, c’est ajuster le temps qu’ils y restent: plus c’est dangereux, plus ils quittent la parcelle rapidement.

De façon plus générale, la conférence a débuté avec plusieurs présentations dédiées à la reproduction des espèces en captivité. Le besoin de justifier le maintien des espèces en captivité et d’en améliorer les conditions de vie me semblait sous-jacent à la plupart de ces interventions. L’après-midi de cette première journée a été consacré aux changements de comportements dus aux effets du stress, aux dérangements de toutes sortes, et au vieillissement des individus. La journée a fini avec deux sessions parallèles, l’une portant sur la biologie de la conservation, l’autre sur l’écologie de la faune sauvage urbaine. Dans la première, il était question notamment de présenter des efforts de réintroduction des espèces menacées ainsi que de gestion de conflits faune-humains. Dans la deuxième, le focus était surtout sur les défis d’adaptation auxquels doivent faire face les espèces sauvages en milieu urbain.

Le matin de la deuxième journée a aussi été dédié à la biologie de la conservation, avec notamment un regard sur les impacts du changement climatique et de l’aménagement du territoire sur les méta-communautés d’oiseaux et de mammifères. L’après-midi, la session sur l’écologie comportementale a mis en avant la plasticité comportementale de la faune sauvage face à divers défis écologiques. Le passage d’un violent orage sur Berlin à la fin de cette deuxième journée a alors menacé de clore les débats, mais l’organisation a su trouver des solutions. Coincés au sous-sol d’une des serres du Jardin Botanique par mesure de sécurité, nous avons alors assisté à la session sur l’écophysiologie de la faune sauvage. Beaucoup de présentations s’intéressaient à la torpeur et à des variables annexes. La session parallèle sur l’épigénétique, pour sa part, a débuté en retard, mais je suis content d’avoir pu assister à sa présentation principale. Quoique dépassé en quelque sorte par la complexité d’un sujet hors de mon domaine d’étude, j’ai été émerveillé d’entendre parler d’un mécanisme héréditaire par lequel l’environnement influence l’expression du génotype. Lamarck n’aurait pas autant eu tort que ça, finalement!

Le matin de la troisième journée a été consacré à la génétique de la conservation, particulièrement aux techniques génomiques de gestion des populations en captivité. La conférence a ensuite officiellement pris fin. En après-midi, ceux qui voulaient ont visité l’IZW, alors que la quatrième journée a été dédiée aux workshops auxquels je n’ai pas participé.

En somme, cette conférence m’a permis de faire du réseautage, d’élargir mes horizons scientifiques et de mieux comprendre la place et la pertinence de mes résultats de thèse. J’ai également pu profiter de nombreux échanges très enrichissants, notamment – et comme d’habitude lors de n’importe quelle conférence – pendant les pauses café, le banquet et autour de quelques verres dans les bars en soirée, à proximité du Jardin Botanique. Je tiens à remercier le CEF et mon directeur de thèse, Daniel Fortin, pour le financement de ce voyage exceptionnel.


25 octobre 2017

Rencontre annuelle du GDRI Forêts froides
Texte par Mathilde Pau et photo par Dmitry Subetto


De gauche à droite: Martin Girardin, Adam Ali, David Paré, Chéïma Barhoumi, Cyrielle Ducrot, Gwenaël Magne, Tuomas Aakala, Benoît Lafleur, Yves Bergeron, Sylvie Gauthier, Igor Dobryshev, William Marchand, Carole Bastianelli, Gabriel Magnan, Guilherme Pinto, Mara Kitenberga, Benjamin Andrieux, Didier Galop, Mathilde Pau, Vanessa Py-Saragaglia, Nina Rhyzhkova et Mélanie Saulnier.

Du 2 au 4 octobre 2017 a eu lieu la rencontre annuelle du GDRI (Groupe De Recherche International) Forêt froides  à Toulouse (France) organisée par Adam Ali (ISEM) et Didier Galop (CNRS - GEODE). Des chercheurs du Canada, de France, de Suède, de Finlande et de Russie, ainsi que leurs étudiants, se sont réunis à la Maison de la Recherche de l’Université Jean Jaurès de Toulouse pour discuter de l’avancement de la recherche sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers montagnards et boréaux. Le CEF était représenté par Yves Bergeron, Igor Drobyshev, Sylvie Gauthier, Martin Girardin, Benoît Lafleur et David Paré.

Durant la première journée, les doctorants et post-doctorants ont présenté les résultats de leurs travaux ou leurs projets de recherche. Des discussions sur les possibilités de financement et les orientations des projets à venir, notamment le projet « Fires, adaptations and resilience of boreal forest ecosystem », se sont déroulées pendant la deuxième journée. Pour finir, une visite terrain dans le cadre magnifique des Pyrénées a été organisée lors de la dernière journée, particulièrement ensoleillée. Didier Galop nous a présentés un de ses sites d’étude: la tourbière instrumentée de Bernadouze.


19 octobre 2017

La sortie Dupret en Abitibi, un succès
Texte et photos par Julie Arseneault

Les 7 et 8 octobre dernier, une quinzaine de bryologues amateurs et professionnels provenant de diverses régions du Québec et de l’Ontario se sont retrouvés à la Forêt d’Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet pour participer à la sortie Dupret. Nommée en l’honneur du prêtre sulpicien François-Hippolyte Dupret (1853-1932), qui a consacré les trente dernières années de sa vie à l'étude des mousses, cette excursion bryologique se veut un rassemblement amical permettant d’explorer un territoire particulier, d’en découvrir la flore bryophytique, d’échanger avec d’autres amateurs et de partager l’expertise des professionnels présents. Cette année, la sortie Dupret est le fruit d’une collaboration entre le Laboratoire de Bryologie de l’UQAT et la Société québécoise de bryologie (SQB).

Notre exploration nous mena au cœur du parc d’Aiguebelle, où plusieurs secteurs ont été visités. Le sentier des Paysages du lac Sault et ses murailles de pierre ont été inventoriés. L’œil aguerri d’une des participantes de l’UQAT, Marion Barbé, aura permis de trouver une espèce peu commune pour la région Buxbaumia aphylla Hedw., une espèce qui n’est pas facilement détectée. Myurella sibirica (Müll. Hal.) Reimers, une espèce jusque-là inconnue pour la région, a été récoltée sur une étroite tablette d’une paroi verticale près du ruisseau de l’esker par un membre de la SQB, Michel Lamond. Le secteur de l’élan et une tourbière ombrotrophe située près de l’entrée Taschereau, dans le secteur nord-est du parc ont aussi eu la visite du joyeux groupe de botaniste. Plus près de la station de recherche, les amateurs ont exploré l’ancien parc à résidu de la mine Beattie de Duparquet et les sentiers aux abords de la station de recherche.

Les découvertes réalisées lors de cette excursion bonifieront la connaissance générale de la flore bryophytique de la région et des secteurs visités.


Exploration de l’ancien parc à résidus de la mine Beattie

Sporophytes de Buxbuamia aphylla Hedw

Les participants n'ont pas eu peur de la pluie du samedi

Sentier des Paysages

Les participants de l'édition 2017

Tourbière du Parc d'Aiguebelle

Marion et sa découverte

Ruisseau de l'Esker

Parc d'Aigubelle, vue du gaut du sentier de l'Élan

Tige de Myurella sibirica grossie 45X, photo par Michel Lamond

Feuille de Myurella sibirica grossie 100X, photo par Michel Lamond

26 septembre 2017

« Wind and Trees » est la seule conférence mondiale spécialisée sur les interactions arbre-vent, dans sa dernière édition la foresterie québécoise a été bien représentée avec la participation de Jean-Claude Ruel,Alexis Achim, Miguel Montoro Girona et Marine Duperat. Voici un petit résumé des contributions de chaque participant:

  • Jean-Claude Ruel a montré l’impact potentiel du changement climatique pour le risque de chablis dans l’est du Canada. L’étude considère à la fois les changements dans le régime des vents et celui de la température du sol. Ces résultats ont été publiés déjà dans le journal « Climate Change  ».
  • Alexis Achim a présenté les résultats d’une étude sur la modélisation des charges mécaniques transmises aux arbres lors d’ouragans dans une forêt tropicale sèche de Porto Rico. L’île avait alors été épargnée per les ouragans depuis le passage de George en 1998. C’était avant le passage dévastateur de Maria.
  • Miguel Montoro Girona post-doctorant supervisé par Hubert Morin, a montré des résultats sur la mortalité après traitements de coupes partielles expérimentales, ainsi que les différences écologiques entre les types de mortalité (chablis cassés, renversés et arbres morts debout) 10 ans après l’intervention sylvicole. Cette étude a mis en évidence l’importance de considérer les chablis dans l’aménagement forestier écosystémique des pessières noires.
  • Marine Duperat, étudiante au doctorat avec Jean-Claude Ruel, a présenté son projet de doctorat portant sur l’effet de l’hétérogénéité du peuplement sur les charges imposées par le vent au niveau de l’arbre individuel. Son expérimentation est basée à la Forêt Montmorency sur un peuplement de sapins baumiers et met en relation vitesse de vent, turbulences et déformation des troncs. La partie hivernale de son projet est menée en étroite collaboration avec Sylvain Jutras, professeur d’hydrologie, lui-même membre du CEF.

La conférence s’est déroulée au « National Center for Atmospheric Research » à Boulder au Colorado, un des centres de recherche sur les phénomènes météorologiques les plus importants au monde. Le congrès a été bien planifié et organisé du début à la fin, nous avons pu également participer à une spectaculaire sortie sur le terrain au « Rocky Mountain National Park » où les participants ont pu observer l’impact des perturbations naturelles sur le paysage forestier, notamment les chablis.

Suite à ce congrès, deux numéros spéciaux seront publiés, l’un dans la revue Agricultural and Forest Meteoreology, l’autre dans la revue Forestry.

Le congrès fut un franc succès de par la qualité des conférenciers, la pertinence des études et la grande représentation internationale (Finlande, Suède, France, Suisse, Danemark, États-Unis, Canada, Japon, Népal, Australie, Nouvelle Zélande…). Les chablis restent un sujet peu étudié, et cette conférence donne l’opportunité de partager la connaissance avec les experts les plus importants dans ce domaine, ainsi que d’améliorer le réseau de contacts et de connaitre l’avis de chercheurs reconnus sur nos recherches.


30 août 2017

Rencontre UQAT, MFFP et Tembec sur les enjeux de la coupe partielle dans la pessière à mousses de la ceinture d'argile en Jamésie
Texte et photos par Samuel Roy Proulx


Nicole Fenton (UQAT), Manuel Desroches (UQAT), Samuel Roy Proulx (UQAT), Luc Michaud (TEMBEC), Sonia Légaré (MFFP), Marie-Ève Sigouin (TEMBEC), Jeffrey Okopu-Nyame (UQAT), stagiaire (MFFP), Marie-Ève Larouche (MFFP), Alain Leduc (UQAM)

La rencontre avait pour but d’expliquer les projets sur la coupe partielle en cours aux représentants du MFFP et de Tembec. Le projet de Jeffrey Okopu-Nyame (Msc, UQAT), consiste en une réévaluation 10 ans après traitement de la qualité d’habitat générée par la coupe partielle pour les bryophytes. Par la suite, les travaux de Louiza Moussaoui (Post-doc-UQAM) qui portent sur la classification des structures des pessières à mousses présentent dans les basses terres de la Baie James ont été présentés.

Une visite des sites de Samuel Roy Proulx (Msc, UQAT) qui test la réponse hydrologique des peuplements soumis à la coupe partielle versus à un annelage seulement sans retrait des tiges a été effectuée. Dans ce cas, on tente de maintenir la même quantité de lumière au sol (afin de limiter la croissance des sphaignes) et l’interception des précipitations de la canopée. L’hypothèse de recherche avance que ces éléments sont principalement responsables du rehaussement ou non de la nappe phréatique. Enfin, le potentiel que présente le mélèze laricin afin d’améliorer les conditions de croissance de l’épinette sur sol tourbeux a été discuté. L’objectif était de savoir s’il serait possible de faire du regarni des sentiers de débardage des parcelles traité par coupe partielle avec le mélèze.


Présentations des projets des étudiants Jeffrey et Samuel (UQAT)

23 août 2017

9th International Conference on Mycorrhiza
Texte et photos par Léonie Côté

Dans le cadre de ma maîtrise en foresterie, j’ai eu la chance de participer à la 9ième Conférence Internationale sur les Mycorhizes qui a eu lieu du 30 juillet au 4 août à Prague, en Tchéquie. Mon projet de maîtrise concerne l’isolement et l’identification morpho-moléculaire de micro-organisme symbiotiques de la toundra arctique du Nord du Québec. Le but de mon projet est de créer une banque de micro-organismes pouvant servir à la revégétalisation d’écosystèmes perturbés en milieu nordique. Cette étude va permettre de créer des connaissances sur les symbioses racinaires de la toundra arctique, en plus d’aider à la réhabilitation de résidus miniers dans la région de Schefferville, sur une mine opérée par Tata Steel Minerals Canada.

Le congrès auquel j’ai assisté a lieu tous les deux ans, chaque édition prenant place dans un pays différent. Le but de ce rassemblement est de partager les connaissances, travaux et résultats de recherche qui sont produits à une échelle internationale. Ce congrès permet aux chercheurs travaillant dans un même domaine de mettre leurs travaux en commun et de créer des partenariats. Il permet aussi aux étudiants comme moi d’ouvrir leurs horizons et de voir ce qui se fait comme recherches sur les mycorhizes. La qualité des conférenciers et la pertinence des études qui sont en branle partout sur le globe m’ont confirmé que les mycorhizes sont un sujet d’actualité très en vogue, surtout dans notre contexte de changements climatiques. En effet, plusieurs conférences, surtout celles concernant des études réalisées sur le terrain, évoquaient la modification des symbioses racinaires dues au réchauffement du climat.

En ce qui me concerne, j’ai pu présenter une affiche des différentes étapes de mon projet, ainsi que quelques résultats préliminaires. Les quelques 400 affiches étaient disposées dans une salle adjacentes aux présentation orales. Deux périodes de 1h30 étaient prévues pour permettre aux exposants de répondre aux questions sur leur projet. J’ai pu me faire de bons contacts et avoir l’opinion de chercheurs de renom sur le déroulement de mon étude.


20 juillet 2017

Mathematical Models in Ecology and Evolution 2017
Texte et photos par Marie-Caroline Prima

Mon doctorat porte sur la compréhension des mécanismes associés à la répartition spatiale des populations animales sauvages, ainsi que sur le développement d’outils mathématiques et statistiques pour prédire cette utilisation de l’espace. Plus précisément, j’utilise la théorie des graphes ainsi qu’un modèle de réaction-advection-diffusion pour modéliser les déplacements des individus entre les parcelles de ressources. Une modélisation mécanistique des déplacements offre l’avantage de pouvoir prédire la répartition spatiale des animaux lorsque le paysage est perturbé.

La modélisation est largement utilisée en écologie pour diverses applications, que ce soit pour développer la théorie, avoir une meilleure compréhension du fonctionnement d’un système empirique ou encore prédire l’évolution d’un système selon différents scénarios. Ainsi, le congrès « Mathematical Models in Ecology and Evolution 2017 » avait pour but de regrouper des mathématiciens et des biologistes et de révéler quels étaient les derniers développements de modèles dans le domaine ainsi que de montrer à une nouvelle génération de chercheur leur potentielle application en écologie et évolution. Le congrès s’est déroulé à la « City, University of London » du 10 au 12 juillet 2017. Il s’agit d’un congrès biannuel et international où plus de 160 travaux ont été présentés cette année (courtes présentations, mini-symposiums et posters). En plus de ces diverses présentations, 6 conférenciers étaient invités pour présenter leur laboratoire et leurs travaux (Iain Couzin, Nick Chater, Caroline Colijn, Ross Cressman, Hanna Kokko et Nuala Sheehan). Une soirée de réseautage fût également organisée le deuxième soir offrant ainsi la possibilité de discuter avec les différents intervenants de la conférence.

Lors de cette conférence, j’ai pu présenter un chapitre de mon doctorat, qui porte sur le développement du modèle de réaction-advection-diffusion couplé à la théorie des graphes pour prédire la répartition spatiale animale. Au cours de cette étude, j’ai travaillé en collaboration avec Thiery Duchesne, André Fortin et Louis-Paul Rivest, trois professeurs au département de mathématiques et de statistique à l’université Laval, ainsi qu’avec mon directeur, Daniel Fortin, au département de biologie. Finalement, j’ai pu discuter avec d’autres chercheurs et obtenir leurs impressions sur mes travaux.


20 juillet 2017

Sustainable Communities in Low-Resource Settings
Texte et photo par Sheetal Rimal

The third annual IC-IMPACTS Summer Institute was held at University of British Columbia in Vancouver, Canada. This program started in June 3rd to June 8th, 2017 and we were fortunate to travel in the First Nation community of?AQ’AM , located near Cranbrook in the southeastern region of British Columbia. There were all together 23 students to participate from different universities of Canada and India. The program was a huge success that featured exciting interactive discussions, student presentations and speakers from different organizations working in the field of water, public health and sustainable infrastructures.

The STEM (Science, Technology, Engineering, and Math) presentations was given in groups to elementary and middle school students in?aq'am for improvements in student performance. It was a great opportunity to learn about the history and socio-cultural aspect of the First Nation community.

Rapid-fire presentations took place on Thursday, June 8th, which was interesting as we were familiar with the ongoing research in different field. After the Summer Institute, IC-IMPACTS hosted its Annual Research Conference in June 9th and 10th. The conference brought together leaders, entrepreneurs, and thinkers who are helping drive innovation across Canada, India, and the world. The conference highlighted in new technologies and approaches helping in the growing demand for smart and clean economies. It was followed by the Graduate Student Seminar of working with Tableau tutorial with selected datasets in June 11th at UBC Vancouver campus.


5 juin 2017

Échange de connaissances avec l'équipe d'Environnement et Changements Climatiques Canada à Saskatoon
Texte et photos par Amandine Pierre

Le sujet de ma thèse concerne l’étude de l’impact de la correction des données météorologiques entrantes sur les bilans hydrologiques en milieu forestier. Les corrections apportées concernent notamment l’étude du phénomène de sous captation des précipitations solides par les différents instruments de mesure de la neige. Mon site d’étude, le site NEIGE, est fonctionnel à la forêt Montmorency depuis 2013 et regroupe une trentaine d’instruments de mesure. Les sites de Caribou Creek et de Bratt’s Lake sont des sites similaires installés en Saskatchewan qui regroupent des instruments communs au site NEIGE et d’autres différents. J’ai ainsi effectué un stage d’une quinzaine de jours au sein d’Environnement et Changements Climatiques Canada (ECCC) à Saskatoon afin de rencontrer l’équipe en charge de ces sites.

Les sites NEIGE et Caribou’s Creek sites sont des sites SPICE: Solid Precipitation Intercomparison Experiment. Ils font partie de la vingtaine de sites mis en place dès 2010 par le WMO (World Meteorological Organization) à travers le monde dans le but de: (i) Améliorer les connaissances en matière de mesure des quantités de chutes de précipitation solide, et de mesure de hauteur de neige; (ii) Recommander l’utilisation de certains appareils de mesure automatiques; (iii) Réaliser des études comparatives entre les appareils de mesure manuels et automatiques (Nitu et al., 2012).

Ce stage a donc contribué à la découverte et l’étude d’infrastructures de recherche similaires à celles du site NEIGE mais installées dans un climat différent de celui du Québec: températures plus basses, moins de précipitation solide, et plus de vent. Des rencontres et échanges avec les techniciens locaux ont permis de réunir de nouvelles expertises de terrain. Une présentation orale du site Québécois NEIGE à l’université de Saskatoon au sein du centre de recherche « Center of Hydrology » a consenti à présenter et promouvoir le site Québécois. Pour finir, cet échange a permis de développer et renforcer les relations humaines et des échanges et partage de travaux sembleraient être envisagés entre les deux équipes des deux universités dans un futur proche.


31 mars 2017

Budget provincial 2017: Qu'en est-il pour les regroupements stratégiques?
Texte par Luc Lauzon

Dans cet extrait du budget Québec 2017, on nomme précisément les Regroupements stratégiques. Tout porte à croire que le FRQ ajustera à la baisse la réduction de 20% des budgets des centre imposées il y a trois ans. Serait-ce une bonne nouvelle?

180 M$ additionnels pour encourager la recherche et l’ innovation dans les établissements d’enseignement supérieur

Les Fonds de recherche du Québec jouent un rôle important dans l’écosystème québécois de la recherche, notamment en offrant un soutien financier aux étudiants et aux chercheurs. De par leur mission, ils favorisent également la synergie et les partenariats entre les différents domaines de recherche.

Ces fonds appuient un réseau universitaire dynamique grâce à des établissements offrant un enseignement de qualité et réalisant des projets de recherche qui répondent aux normes internationales les plus élevées. Par son appui aux universités, le gouvernement accorde une grande importance à la recherche fondamentale et appliquée, particulièrement dans les secteurs de pointe.

Afin de réaffirmer le caractère stratégique des Fonds de recherche du Québec pour le milieu de la recherche, le Plan économique du Québec prévoit une augmentation de leur financement de 180 millions de dollars au cours des cinq prochaines années.

  • Cette nouvelle enveloppe représente une hausse du financement des Fonds de recherche du Québec de plus de 20% par rapport à leur financement actuel.
  • Ce sont donc plus de 1 milliard de dollars qui seront disponibles pour le financement des Fonds de recherche du Québec pour les cinq prochaines années.

La bonification permettra de soutenir la recherche chez les jeunes en offrant notamment davantage de bourses aux étudiants et aux chercheurs de la relève. Elle bénéficiera également aux universités en offrant plus de financement aux chercheurs et aux regroupements de chercheurs. C’est notamment par le développement de nouvelles connaissances et la proposition de solutions innovantes que le Québec répondra aux grands défis sociétaux.

De plus, cette bonification du financement permettra aux Fonds de recherche de soutenir plus de projets présentant un potentiel de commercialisation, notamment en ciblant ceux dont les applications industrielles sont les plus probables. Les projets impliquant des partenaires privés seront aussi favorisés.

Accroître la compétitivité des regroupements de chercheurs

Les regroupements de chercheurs permettent de rassembler des masses critiques de chercheurs ayant des expertises complémentaires autour de thèmes prioritaires. Ils constituent également des milieux de formation exceptionnels pour les nouveaux talents en recherche, y compris les jeunes chercheurs.

Afin d’accroître la compétitivité des regroupements et de favoriser l’obtention d’une plus grande part du financement aux concours du gouvernement fédéral, le Plan économique du Québec prévoit leur consacrer des sommes additionnelles par l’ intermédiaire des Fonds de recherche du Québec.

Ces sommes permettront notamment de bonifier l’écosystème d’innovation en stimulant:

  • l’ établissement de collaborations et de partenariats internationaux;
  • la découverte et la compétitivité scientifique du Québec sur les scènes nationale et internationale;
  • les collaborations intermilieux, notamment entre les chercheurs universitaires et collégiaux;
  • le transfert de connaissances et l’établissement de partenariats avec les milieux public et privé, constituant des utilisateurs potentiels des résultats de recherche.

8 mars 2017

Co-VITAS se rencontre à St-Hilaire - Co-VITAS meets in St-Hilaire
Texte par Alison Munson et photos par Françoise Cardou

Le beau site de Mont St-Hilaire a été le point de rencontre d’une réunion pan-nationale de l’équipe Co-VITAS, les 22-23 février derniers. Un groupe assemblé grâce au financement FQRNT équipe octroyé à Alison Munson et Isabelle Aubin, a inclu plusieurs membres et étudiants chercheurs du CEF. Le projet "Collaboration – Variabilité Intraspécifique des Traits Abovegrounds et Sous-terrains" a initié un échantillonnage coordonné de 23 équipes à travers le Canada à l'été 2014, pour mesurer les traits épigés et hypogés de six espèces ubiquistes de sous-bois qui se trouvent dans la forêt boréale et tempérée nordique au Canada. Pendant la réunion, coordonnée par le stagiaire postdoctoral Bright Boye Kumordzi de l’Université Laval et Laura Boisvert-Marsh du Service canadien des forêts, nous avons réfléchi sur la contribution de la variabilité intra-spécifique des traits à la capacité adaptative des forêts aux changements globaux. Par la suite, des groupes plus restreints ont discuté le fond de trois manuscrits en développement, issus de ce projet. Finalement nous avons discuté du futur manuscrit et des projets potentiels suite à cette alliance initiale. Isabelle et Alison comptent promouvoir cette approche collaborative pour nourrir la banque de données de TOPIC (Traits of Plants in Canada), qui est maintenant lié à la grande banque internationale de TRY de Jens Kattge et collègues. Un gros merci au groupe Forest Change (Service canadien des forêts) et au «Canadian Institute of Ecology and Evolution» (institut qui finance des groupes de travail thématique en écologie au Canada) qui ont commandité cette réunion.

Membres du CEF qui onnt participé au projet Co-VITAS: Yves Bergeron, Nicole Fenton, Christian Messier, Sylvain Delagrange, Bill Shipley, Luc Sirois, Nelson Thiffault, François Hébert, Jean-Pierre Tremblay & Morgane Higelin. Pour les membres associés: Dominique Gravel, Madhur Anand, Louis De Grandpré, Nathalie Isabel

The beautiful site of Mont St-Hilaire was the gathering place for a pan-national meeting of the Co-VITAS team (Collaboration – Variabilité Intraspécifique des Traits Abovegrounds et Sous-terrains), February 22 and 23rd. The group has been working together since 2014, following a call for collaborators from the FQRNT team led by Alison Munson (U Laval) and Isabelle Aubin (Canadian Forest Service, CFS). Twenty-three teams (including several members of CSBQ) then followed a coordinated and strict protocol to sample above and belowground traits of six ubiquitous forest understory plants (northern temperate and boreal) during a 10 day window in summer, 2014. During the meeting, coordinated by Bright Boye Kumordzi, postdoctoral fellow at U Laval, and Laura Boivert-Marsh, biologist at CFS, discussions were held around the contribution of intraspecific trait variability to adaptive capacity of Canadian forests, and breakout groups worked on three ongoing manuscripts issuing from this project. The meeting finished by discussing future manuscripts and projects that could be developed after this first successful initiative. Isabelle and Alison are also promoting this collaborative approach to feed data to the TOPIC data base (Traits of Plants in Canada) which is now connected to the international trait data base, TRY, put in place by Jens Kattge and colleagues. The meeting was sponsored by the Forest Change group of CFS and by the Canadian Institute of Ecology and Evolution (CIEE); this latter group funds thematic groups and syntheses for important ecological issues.

CEF members who collaborated with Co-VITAS: Yves Bergeron, Nicole Fenton, Christian Messier, Sylvain Delagrange, Bill Shipley, Luc Sirois, Nelson Thiffault, François Hébert, Jean-Pierre Tremblay & Morgane Higelin. As for the associated members: Dominique Gravel, Madhur Anand, Louis De Grandpré, Nathalie Isabel


17 janvier 2017

The R & Mixed Effect Model course
Texte et photo par Arun Brose

The R & Mixed Effect Model course has covered:

  1. various techniques of data manipulation and summarizing (e.g., binding data frames, sub-setting, merging, ordering, dealing with missing values)
  2. Why mixed-effect modelling: assumptions associated with linear regression, and how our various statistical decisions could be associated with the violations of those assumptions
  3. how to fit a mixed effect model in R
  4. how to fix variance structure, spatial correlation, and temporal correlation
  5. Generalized linear mixed effect model in R: modelling count, presence/absence, and proportional data
  6. how to evaluate the performance of a model, and make a decision for a best model from a list of candidate models
  7. creating various types of graphs (scatter plot, bars, lines), and able to manipulate various components (legends, X, Y axis, title) and the aesthetics (color, shades, sizes) of those components of different types of graphs.

The course was conducted by Arun Brose, a former CEF student now at University of Maine during January 9-13, 2017.


13 janvier 2017

PREREAL: discussions autour des feux de forêt à Ekenäs, Suède
Texte par Jeanne Portier et William Marchand | Photo par Gwenaël Magne

Du 24 au 26 Novembre 2016 s’est déroulée, à Ekenäs (Suède), une rencontre dans le cadre du projet PREREAL  (Improving Predictability of circumboreal forest fire activity and its ecological and socio-economic impacts through multi-proxy data comparisons), organisée par Igor Drobyshev (Swedish University of Agricultural Sciences et Institut de Recherche sur les Forêts de l’UQAT). Cette rencontre, rendue possible par le support financier de la fondation Oscal and Lili Lamm, a réuni une vingtaine de personnes, chercheurs, post-doctorants et étudiants au doctorat, venus de différents horizons: Suède, Canada, Chine, France, Norvège, Finlande, Russie et Pays-Bas.

Après une présentation générale du projet réalisée par Igor Drobyshev, les participants ont pu exposer leurs travaux et projets de recherche. Ceux-ci, bien que s’étendant sur des zones géographiques diverses (Canada, Fenno-scandinavie, Russie, Chine), faisant intervenir plusieurs disciplines (dendrochronologie, climatologie, paléoécologie) et s’appuyant à la fois sur la récolte de données de terrain et sur des informations issues de modèles prédictifs, sont tous reliés de près ou de loin par une thématique centrale: la dynamique des feux affectant les forêts boréales. L’objectif poursuivi est de mettre en évidence les facteurs pouvant influencer les tendances passées, actuelles et futures des régimes de feux, pour améliorer la prédictibilité des événements de feux, notamment dans un contexte de changements climatiques, et évaluer les impacts écologiques et socio-économiques qui y seraient associés.

Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les chercheurs de discuter des budgets alloués, du financement et de la direction des étudiants impliqués dans le projet, ainsi que de l’organisation des travaux de terrain et rencontres futures. Nous remercions grandement le CEF et nos directeurs, Martin Girardin, Sylvie Gauthier et Yves Bergeron, de nous avoir permis de vivre cette belle expérience.


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Formations et Écoles

Analyse de pistes pour écologistes 
Cours intensif ECL805 enseigné par Bill Shipley.
2 - 7 juin 2024
Université de Sherbrooke
Summer School in Evolutionary Ecology and Biology 2024 
Pedagogical coordinator is Adam Ali.
24 juin - 3 juillet 2024
Campus Triolet, Montpellier, France

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