Bienvenue au Centre d'étude de la forêt
Le Centre d’étude de la forêt réunit l’expertise scientifique de 86 chercheuses et chercheurs provenant de 12 universités québécoises ainsi que de 70 chercheuses et chercheurs provenant du milieu gouvernemental ou universitaire hors-Québec. Ces scientifiques se spécialisent en biologie forestière, en écologie forestière et en aménagement forestier. Le CEF est le seul centre de recherche au Québec à avoir pour mission centrale la formation avancée et la recherche sur la forêt. Il s'agit d'un regroupement stratégique financé par le Fonds de recherche du Québec (FRQ) - secteur Nature et technologies 
et dirigé par Daniel Kneeshaw.
- Kumar, A., Khare, S., Rossi, S. (2025) PhenoAI: A deep learning Python framework to process close-range time-lapse PhenoCam data. Ecological Informatics, 88:103134
- Canuel, C.-M., Thiffault N., Thiffault, E. (2025) Enhancing stand renewal and bioenergy production through integrated forest operations in Canada. The Forestry Chronicle, 101(1):2-4
26 septembre 2025
Tonia De Bellis : nouvelle membre régulière au CEF!
Le CEF est fier d'accueillir Tonia De Bellis, de Dawson College, à titre de membre régulière. La professeure-chercheuse Tonia est chercheuse en biologie et s'intéresse aux invasions biologiques et aux communautés microbiennes. Tonia dirige un projet explorant les interactions mutualistes entre les plantes et les champignons mycorhiziens, financé par le Programme de recherche pour les chercheurs de collège du FRQNT. Elle s'intéresse plus particulièrement à la question de savoir si la force relative de ces interactions positives diffère entre les érables indigènes et les érables envahissants.
26 septembre 2025
Lors du prochain Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui se tiendra du 9 au 15 octobre 2025 à Abou Dhabi (Émirats arabes unis), Jonathan Cazabonne, doctorant en écologie et aménagement des écosystèmes forestiers à l'UQAT, co-organise et participera en tant que conférencier, en partenariat avec Mycosphaera, Nature Québec et Parcs Canada, à un panel de discussion intitulé « Le règne oublié : les champignons comme socle de la conservation », qui discutera des enjeux de la conservation des champignons au Québec et au Canada. Le panel se tiendra le 10 octobre 2025, de 18 h à 19 h, au pavillon du Canada.
26 septembre 2025
Partez à la rencontre des savoirs autochtones en forêt!
Ne manquez pas votre chance de vivre une expérience immersive et inoubliable en territoire autochtone! La Tournée en territoire autochtone vous invite à découvrir des perspectives uniques sur l’aménagement forestier, à échanger avec des membres des communautés et à approfondir votre compréhension des liens entre savoirs traditionnels et pratiques contemporaines.
🌿 Une occasion exceptionnelle d’apprentissage terrain, de rencontres humaines et de réflexion sur la foresterie de demain.
👉 Détails et inscription
26 septembre 2025
Nouveau projet à la Chaire en foresterie autochtone!
Jean-Michel Beaudoin et Anne Bernard, professeurs à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, ont obtenu un financement de 555 000 $ pour le projet « Développement des capacités dans le secteur forestier canadien en matière de relations avec les Autochtones ». Ce projet vise à concevoir des approches et des outils concrets pour améliorer les relations entre les entreprises forestières et les communautés autochtones, dans une perspective de renforcement de l’acceptabilité sociale de leurs activités.
Le programme prévoit le financement de 37 stages entre 2026 et 2030, au sein d’entreprises clés du secteur : Domtar, Boisaco, Chantiers Chibougamau et l’Association des produits forestiers du Canada.
Félicitations à toute l’équipe pour cette initiative porteuse!
👉 Vous êtes étudiant·e et souhaitez joindre l’équipe de recherche? Écrivez à : CLE-Foresterie-autochtone@sbf.ulaval.ca
25 septembre 2025
Un article dans ULaval nouvelles
Ravosoa Ramaroson, étudiante à la maîtrise en sciences forestières avec Janani Sivarajah, répond à une question du public posée dans le cadre de la série La science, pas si compliquée![...]
«À la fin de l'été, la lumière du soleil diminue et les journées raccourcissent. La photosynthèse ralentit, la chlorophylle se dégrade et le vert s'estompe progressivement, laissant apparaître les teintes chaudes des autres pigments.
La couleur finale des feuilles et le moment où ces teintes se révèlent dépendent de l'espèce et du mélange de pigments présents dans chaque feuille: certaines couleurs apparaissent dès la fin de l'été, d'autres restent cachées sous la chlorophylle plus longtemps, et certaines n'apparaissent qu'après la chute des feuilles des arbres voisins. C'est ce mélange qui crée le fascinant spectacle de couleurs automnales.»
25 septembre 2025
YvesBergeron, était invité aux Midis-Conservation du Réseau des milieux naturels. Il a présenté « Feux de forêt au Québec : l’écologie de la forêt boréale et son aménagement », maintenant disponible en ligne. Vous pouvez l'écouter ou la réécouter!
25 septembre 2025
L'article présente une rétrospective de la carrière d'Yves Bergeron en faisant le lien avec l’évolution des concepts en écologie forestière et le développement des nouvelles approches en aménagement forestier. Il est construit autour de plusieurs encarts présentant en ordre chronologique les contributions les plus importantes. Celles-ci sont le développement du cadre écologique comme base de décision pour l'aménagement forestier; la reconstitution historique des feux dans les milieux boréaux; la dynamique forestière après perturbations naturelles; le développement de l'aménagement écosystémique des milieux forestiers; les enjeux liés à la productivité et aux forêts anciennes et finalement, l'impact des changements climatiques. On conclut sur la conviction qu'une transition assistée s'appuyant sur notre connaissance des mécanismes naturels demeure possible bien que le temps presse. Tout un honneur, bravo Yves!
25 septembre 2025
Un article du GREMA
Le pin gris est l’un des arbres les plus importants de la forêt boréale, autant sur le plan écologique qu’économique. Grâce à sa grande adaptabilité, il peut pousser dans des environnements variés. Cependant, avec les changements climatiques, cette espèce risque de devenir plus vulnérable, surtout dans les régions sèches. Dans leur nouvel article, Oloruntobi Gideon Olugbadieye, Étienne Boucher, Annie Deslauriers, Yves Bergeron, Éric Rosa, Marc-André Lemay et Fabio Gennaretti ont étudié la façon dont le pin gris réagit aux variations du climat selon différents types de sols. Leur approche scientifique combine l’utilisation de la croissance des cernes du bois et l’analyse des isotopes de carbone et d’oxygène. Les résultats montrent que le contrôle de l’ouverture des stomates joue un rôle essentiel dans la manière dont le pin gris réagit au stress environnemental. Cependant, dépassé un certain point de bascule, ce mécanisme peut réduire l’assimilation de carbone, limitant ainsi la croissance de l’arbre. Leur étude établit des bases solides pour comprendre comment les changements climatiques pourraient affecter la croissance du pin gris dans le future.
25 septembre 2025
François Legault doit annoncer ce jeudi qu’il mettra de côté le projet de loi 97 sur la réforme du régime forestier, qui avait suscité une levée de boucliers chez les experts, environnementalistes, élus municipaux et Premières Nations.
Selon des informations obtenues mercredi, cette décision sera communiquée dans un discours que le premier ministre prononcera devant les maires de la Fédération québécoise des municipalités, qui sont réunis à Québec pour un colloque. Ils étaient parmi les opposants de ce projet de loi qu’ils jugeaient centralisateur.[...]
Le projet de loi 97 avait pour objectif de donner de l’oxygène et de la prévisibilité à l’industrie. Il proposait notamment de réserver le tiers des forêts publiques à celle-ci, pour faire de l’exploitation forestière intensive, en s’appuyant sur le principe de la « triade ». Mais l’expert derrière ce concept, Christian Messier, chercheur réputé et professeur à l’UQAM et à l’UQO, a rapidement tourné le dos au gouvernement. « Ça va être l’enfer. Il va y avoir un bris de confiance », a conclu M. Messier en mai dernier à propos du manque de consultation.
22 septembre 2025
Carly Ziter, professeure à l’Université Concordia où elle dirige le labo d’écologie du paysage urbain, et aussi titulaire de la Chaire de recherche en écologie urbaine et durabilité, a été invitée par Janani Sivarajah à faire une conférence à l'Université Laval le 3 septembre 2025. Cette conférence, intitulée «Comprendre la biodiversité et les services écosystémiques en milieu urbain», a été organisée par le CEF en collaboration avec la CRAUM
. Elle est maintenant en ligne sur CEF-TV : vous pouvez l'écouter ou la réécouter!22 septembre 2025
Retour sur le cours intensif en aménagement des écosystèmes forestiers
Un texte de l'IRF
Cet été, ce sont 19 membres étudiants de l'UQAT et de l'UQAM qui ont pu profiter du cadre unique de la Forêt d'Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet (UQAT-UQAM) pour suivre le cours intensif de 3 crédits en aménagement des écosystèmes forestiers donné par Maxence Martin (UQAT). Au programme, deux semaines de sorties terrain et de travaux appliqués d'écologie, de sylviculture et d'aménagement, pour comprendre tant la richesse des écosystèmes forestiers que le défi que représente leur aménagement durable. Lire la suite...
22 septembre 2025
Des articles dans Le Couvert Boréal
Des membres de l'IRF (et du CEF) ont rédigé des articles vulgarisés pour l'édition d'été du journal de l'AFAT, Le Couvert Boréal. Allez lire, c'est une belle façon d'en apprendre plus sur leurs travaux !
- Comment les feux de forêt et la récolte façonnent-ils les communautés végétales du sous-bois? par Sudha Ghimire, étudiante à la maitrise, direction : Nicole Fenton et Osvaldo Valeria
- Cuisine en sous sol : les ingrédients nécessaires à la croissance de l'érable à sucre et du bouleau jaune par Jethro Katula Mumvudi, étudiant à la maitrise, direction : Osvaldo Valeria et Valentina Buttò
- Au-delà de nos assiettes : pourquoi les champignons sont-ils bien plus qu’une histoire de comestibilité? par Jonathan Cazabonne, étudiant au doctorat, direction : Maxence Martin et Mélanie Roy
- Les mousses et leur symbiose bactérienne jouent une nouvelle partition : adaptation face à la poussière minière par Nesrine Tlili, étudiante au doctorat, direction : Nicole Fenton et Christine Martineau
19 septembre 2025
Une communication de l'UQAT
Limoilou-Amélie Renaud : Professeure chercheure sous octroi de niveau 1 dans le domaine de la faune en contexte autochtone
Madame Renaud a obtenu un doctorat en biologie à l’Université de Sherbrooke en 2019 et sa thèse portait sur l’adaptation d’un grand mammifère aux changements environnementaux. Elle a également complété un diplôme de maîtrise en gestion de la faune et des habitats à l’Université du Québec à Rimouski en 2012 ainsi qu’un baccalauréat en sciences de l’environnement avec spécialisation en zoologie à l’Université McGill en 2007. Avant de se joindre à l’équipe de l’IRF, elle était chercheuse postdoctorale à l’École d’études autochtones de l’UQAT. Son bureau est provisoirement situé au F-219 au campus de l’UQAT à Rouyn-Noranda et vous pouvez la rejoindre par courriel à l’adresse électronique suivante : limoilouamelie.renaud@uqat.ca.
19 septembre 2025
Un communiqué de l'UQAT
En forêt boréale, l’un des grands enjeux est la présence de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE), un insecte qui se nourrit des aiguilles d’essences comme le sapin baumier et les épinettes. Dans le cadre de son doctorat sur mesure en modélisation écologique à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Olaloudé Judicaël Franck Osse propose une vision intégrée des facteurs qui interagissent pour expliquer comment la TBE provoque la défoliation à l’échelle du paysage. Le doctorant à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) a utilisé de nouvelles méthodes statistiques novatrices pour mieux comprendre comment et pourquoi la TBE défolie différemment les forêts selon les régions et selon les conditions climatiques. Ses travaux ont permis de dégager trois constats majeurs : certaines plages de température favorisent le développement des épidémies jusqu’à un seuil précis, les forêts ne réagissent pas toutes de la même façon selon les régions et sous différents scénarios de changements climatiques, certaines zones apparaissent plus vulnérables que d’autres. Le projet de Olaloudé Judicaël Franck Osse qui a pour titre « Modélisation des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l’épinette en forêt boréale québécoise : développement et application de nouvelles approches statistiques » a été réalisé sous la direction de Miguel Montoro Girona, professeur à l’IRF et de Philippe Marchand. Sa thèse a été soutenue avec succès au campus de l’UQAT à Amos le 2 septembre dernier.
19 septembre 2025
First Nations women are at the forefront of conservation and stewardship. This fellowship aims to support leaders by expanding their professional experiences within the conservation movement.
Les femmes des Premières Nations sont à l’avant-garde en matière de conservation et d’intendance. Ces bourses de stages visent à soutenir les leaders autochtones en élargissant leur expérience professionnelle au sein du mouvement de la conservation.
19 septembre 2025
Retraite de rédaction du 3 au 5 octobre 2025 à Val d'Or : il reste quelques places!
L'école des études autochtones de l'UQAT organisent une séance de rédaction intensive (retraite d'écriture) et il reste des places! La retraite aura lieu du 3 au 5 octobre à l'auberge l'Orpailleur de Val d'Or, et est pensée pour les étudiant·e·s aux cycles supérieurs et les professionnel·le·s enseignant·e·s. Ce genre de retraite, inspirée de la méthode popularisée par Thèsez-vous, est une occasion pour les étudiant·e·s et les enseignant·e·s d’avancer un bon coup dans leurs projets de rédaction respectifs, tout en profitant de la compagnie et du soutien de leurs pairs. La retraite se tiendra à l’Auberge l’Orpailleur, qui constitue un cadre tranquille et inspirant. Le coût de participation sera d'environ 50 à 75$ tout dépendant du nombre d'inscrits. Ceci comprend : 2 nuitées en chambre individuelle, 2 déjeuners, 3 dîners, ainsi que collations et café à volonté. Les soupers seront à votre charge. Formulaire d'inscription
18 septembre 2025
Après deux mandats, Valérie Plante, qui s’était présentée en 2017 comme « l’homme de la situation », avait aussi promis de devenir la « mairesse de la mobilité » tout en offrant un meilleur accès aux Montréalais à la nature. La mairesse, qui quitte bientôt ses fonctions, a-t-elle tenu ses promesses ? « Je pense qu’on peut dire qu’en 2025, la ville est plus verte qu’elle ne l’était en 2017 », avance Marc-André Viau. Alain Paquette croit lui aussi que Montréal est plus verte qu’il y a huit ans. Et il aurait pu en être autrement, compte tenu de l’agrile du frêne qui a ravagé des milliers d’arbres de rue depuis 2011, indique le titulaire de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine à l’UQAM.
18 septembre 2025
Un article dans Le Devoir
L’essentiel des mesures de « compensation » promises par Northvolt pour la destruction des milieux naturels de grande valeur écologique qu’on retrouvait sur le terrain rasé par l’entreprise ne sera jamais réalisé, a appris Le Devoir. Ces pertes irréversibles d’écosystèmes qui abritaient des espèces menacées témoignent du peu de considération pour la protection de la biodiversité, déplorent des experts qui ont suivi le dossier. [..] Professeure au Département des sciences biologiques de l’UQAM, Tanya Handa se désole de la destruction des milieux naturels du site, en soulignant que « moins de 4 % » du territoire de la Montérégie bénéficie d’une protection. Le terrain de Northvolt représentait d’ailleurs un des derniers milieux du genre dans la région et il permettait une « connectivité » entre deux massifs forestiers d’importance, soit le mont Saint-Bruno et le mont Saint-Hilaire. « Le site du projet est un massif de milieux naturels » d’une grande « diversité » qui « lui confèrent un intérêt pour la faune, dont plus de 142 espèces d’oiseaux et de nombreuses espèces en situation précaire », soulignait aussi un avis du ministère de l’Environnement rédigé avant le début des travaux.
17 septembre 2025
Exploration des métagénomes microbiens de la phyllosphère des arbres de forêt (stage à l’INRS)
Texte de Adriel M. Sierra Pinilla
Pendant mon doctorat à l’Université Laval, sous la supervision du Prof. Juan Carlos Villarreal, j’étudie le microbiote foliaire associé aux plantes tropicales, c’est-à-dire l’ensemble des micro-organismes (bactéries, champignons, virus, etc.) vivant à la surface des feuilles, communément appelé phyllosphère. Cet été, j’ai eu l’occasion d’élargir mes compétences en analysant les données métagénomiques des microbiomes de la phyllosphère de plus de 41 espèces d’arbres provenant de forêts tempérées et tropicales (Fig. A). J’ai réalisé ce stage au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), sous la supervision de la Prof. Geneviève Lajoie.
Pendant trois mois, j’ai adapté un flux de travail bio-informatique pour l’analyse des métagénomes en utilisant Anvi’o, une plateforme libre et communautaire d’analyse et de visualisation des données microbiennes (Eren et al., 2021 ). Cette approche a permis l’assemblage de métagénomes associés aux microbiomes des plantes, offrant la possibilité d’étudier de manière exhaustive l’ensemble des communautés microbiennes à travers les différents règnes (bactéries, archées et virus) et d’identifier leurs profils fonctionnels pour les espèces d’arbres tempérées et tropicales (Fig. B).
Lire le texte dans son intégralité
Fig. A. Localisation géographique des communautés d’arbres échantillonnées dans les forêts tempérées (Canada et États-Unis) et tropicales (Panama), avec des photographies d’espèces représentatives des genres Acer (tempéré) et Inga (tropical)
Fig. B. Visualisation à l’aide de la plateforme Anvi’o des génomes assemblés à partir de métagénomes (MAGs) récupérés des microbiomes de la phyllosphère associés aux arbres de forêt tempérée
17 septembre 2025
Un article dans ULaval nouvelles
La Forêt Montmorency s'enrichit d'un nouveau lieu d'apprentissage et de découverte: les sentiers d'interprétation de la tourbière Joncas, inaugurés le 12 septembre dernier. La tourbière Joncas est la première tourbière universitaire aménagée au Québec.[...]
«La tourbière Joncas est un milieu rare et précieux, mais aussi un formidable outil pédagogique. Grâce aux nouveaux sentiers qui ont été aménagés, nous pouvons mieux partager nos connaissances avec le grand public et sensibiliser à l'importance des tourbières comme puits de carbone et comme témoins de l'évolution de la végétation dans un climat changeant», souligne Alexis Achim, directeur scientifique de la Forêt Montmorency.
Sur le même sujet: voir l'article de la FFGG
17 septembre 2025
Actualités de la FFGG
Le 12 septembre dernier, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) a profité de l’inauguration des sentiers d’interprétation de la tourbière Joncas pour souligner officiellement le début des activités de la Chaire de recherche du Canada en sylviculture adaptée au changement climatique. Près de 60 personnes étaient présentes à la Forêt Montmorency pour l’occasion.
Son titulaire, Alexis Achim, professeur titulaire et directeur scientifique de la Forêt Montmorency, a présenté les travaux et les objectifs de la Chaire devant la soixantaine d’invités présents, dont Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation, Martin Fortier, vice-recteur à l’internationalisation et à la valorisation de la recherche, de la création et de l’innovation, Geneviève Desbiens, cheffe adjointe à la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômés, ainsi Nancy Gélinas doyenne de la FFGG.
15 septembre 2025
Le gouvernement du Québec a récemment revu à la baisse la longueur des chemins forestiers qui seront fermés dans la zone de protection du caribou. En Gaspésie, on prévoyait reboiser 549 kilomètres de chemins forestiers. La nouvelle cible est plutôt vise 224 kilomètres.
Initialement la fermeture de chemins était une demande pour protéger le caribou.
« Il y aura plus d’ours et plus de coyotes qui bénéficieront des ressources alimentaires disponibles dans les parterres de coupe qu’elles soient végétales ou animales. Ils vont devenir plus efficaces pour patrouiller. Ça leur coûtera moins d’énergie et ils vont nécessairement augmenter leur capacité de prédateur des caribous », explique le professeur de biologie à l’Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues St-Laurent.
13 septembre 2025
Dossier spécial dans Le Devoir "Enjeux climatiques : La recherche en ébullition"
Des articles dans Le Devoir
Avec la Loi sur l’unité de l’économie canadienne (ex-projet de loi C-5), Ottawa veut accélérer des projets d’« intérêt national » en leur permettant de se soustraire, notamment, aux normes environnementales. Une démarche qui inquiète, car elle risque de fragiliser les engagements du Canada à l’égard du climat et de la biodiversité. Dans ce contexte, l’équilibre déjà précaire entre relance économique et protection de l’environnement peut-il être préservé ? [..] « Les promoteurs de grands projets ignorent encore si une étude d’impact sera exigée pour leurs propositions. On navigue sans cadran pour les propositions actuelles », pense Jérôme Dupras, de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique.
- Réduire la facture collective des feux de forêt - On y parle du rapport Nada Conseils dont Alain Leduc, Alexis Achim et Audrey Smargiassi sont coauteurs
- Les savoirs autochtones pour assurer l'avenir de la forêt
- La biodiversité canadienne étalée sur une carte
- Étudier le microbiome urbain pour optimiser les aménagements
12 septembre 2025
Les conférences du Colloque sont en ligne sur CEF-TV!
Les conférences des chercheur.e.s invité.e.s au Colloque du CEF tenu à Rimouski en mai dernier sont en ligne! N'hésitez pas à récouter les 9 prestations sur notre canal Youtube! Par le fait même, on vous annonce que le Colloque 2026 aura lieu à Québec!
11 septembre 2025
Un article dans ULaval nouvelles
Au cours du dernier siècle, les effectifs de la tortue des bois auraient diminué de moitié dans l'ensemble de son aire de répartition. Cette baisse est telle que l'espèce est maintenant classée vulnérable au Québec et menacée au Canada. Bonne nouvelle toutefois, un programme qui consiste à relâcher en nature des tortues incubées et élevées en captivité pourrait donner un coup de pouce à l'espèce.
C'est ce qui se dégage d'une communication qui sera présentée par Félicia Beaulieu, étudiante-chercheuse à l'Université Laval, dans le cadre du Congrès annuel de la Société d'herpétologie du Canada qui aura lieu du 12 au 15 septembre à l'Université Laval. Environ 150 spécialistes des reptiles et des amphibiens sont attendus sur le campus pour l'occasion.
Les travaux de l'étudiante-chercheuse, réalisés sous la supervision de Marc Mazerolle, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et chercheur au Centre d'étude de la forêt, visent à évaluer l'efficacité d'un programme mis sur pied il y a près de 20 ans par le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Ce programme vise à assurer la conservation de la tortue des bois dans l'Est du Québec.
11 septembre 2025
L’Acfas a le plaisir d’annoncer l’ouverture de l’appel de propositions de son 93e Congrès, qui se tiendra du 11 au 15 mai 2026 à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Soumettez dès maintenant vos propositions de colloque ou de communication libre pour prendre part au plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la Francophonie! La date limite pour soumettre une proposition est le 10 octobre 2025 à 23h59.
10 septembre 2025
Nouvelle parution : L'écologie numérique en R
Les Presses de l’Université de Montréal lance la parution d'un livre de Daniel Borcard, François Gillet et Pierre Legendre, intitulé L'écologie numérique en R. - Ce livre présente l’écologie numérique, branche de l’écologie quantitative consacrée à l’analyse numérique des données écologiques dont celles portant sur les communautés naturelles. L’accent y est mis sur les méthodes multivariables, devenues incontournables depuis les années 1970. L’objectif principal est de fournir aux chercheurs les outils nécessaires pour choisir et appliquer, de façon logique, les traitements statistiques les mieux adaptés à leurs données.
Résumé | Table des matières
9 septembre 2025
A Yale University Forest Forum
The Yale Forest Forum is excited to announce the Fall 2025 speaker series, “A History of Scientific Forestry: From Extraction to Ecosystem Management.” Webinars will take place on Thursdays, from September 4 through December 4, from 12:00-1:00 p.m. U.S. ET. The series examines how European forestry practices influenced the development of forestry in the United States during the 19th century and how the concept and practice of scientific forestry was supported by North American universities—including the founding of The Yale Forest School in 1900. We will trace the transformation of forestry from its early focus on exploitation and extraction in the East, that soon moved westward. This brought on fears of a timber famine at the turn of the 20th century, ultimately leading to efforts to practice sustained yield forestry, and eventually to the development of a more ecological approach to managing the forests of the U.S. This series will explore U.S. forestry by considering its successes and also its problematic legacies in relation to Indigenous land dispossession and settler colonialism. This speaker series will feature scholars and practitioners from a variety of fields, including forestry, history, ecology, sociology, and environmental studies. Join us every Thursday from September 4 to December 4, from 12:00-1:00 p.m. U.S. ET. Note that there will not be webinars on October 16 and 23 and November 27. Registration is mandatory.
9 septembre 2025
Un article de La Presse
Le gouvernement Legault est critiqué par son dernier allié : l’industrie forestière demande elle aussi des corrections majeures à sa réforme de la foresterie, qui a provoqué des blocus autochtones et de la grogne dans les milieux environnementaux, scientifiques et municipaux. Dans une déclaration commune rédigée avec la Fédération québécoise des municipalités (FQM), le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) demande au premier ministre François Legault de prendre le dossier en main. « Corrigeons le tir », disent les deux regroupements dans une lettre qui lui est directement adressée.[...]. Pour le gouvernement Legault, cette lettre arrive à un moment d’incertitude. Le projet de loi 97 a été critiqué par les villes, mais également par les scientifiques, dont celui qui a inspiré le gouvernement Legault dans sa réforme, et qui l’a carrément désavouée. En offrant un « minimum » de 30 % de la forêt à l’industrie pour lui faire épargner 80 millions par année sans rien obtenir en retour, Québec risque de créer des conflits et de l’« antagonisme », a dit Christian Messier.
9 septembre 2025
Retour sur mon stage de télédétection à l’Université de la Colombie-Britannique
Texte de Florence Leduc
Cette année, j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage de recherche durant huit mois au sein du laboratoire Integrated Remote Sensing Studio (IRSS) de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), à Vancouver. Ce laboratoire est reconnu pour son expertise dans l’utilisation de la télédétection pour d’étudier la dynamique des forêts et leurs réponses aux perturbations et aux changements climatiques.
Durant ce stage, j’ai pu me familiariser avec différentes méthodes de télédétection appliquées à l’écologie forestière, en lien avec l’un des chapitres de mon doctorat, que je mène sous la supervision de Alexis Achim et la co-supervision de Guillaume Moreau. En parallèle, j’ai rédigé un article de revue de littérature portant sur l’intégration de la dendrochronologie et de la télédétection pour le suivi de la croissance forestière et des perturbations. Cette synthèse, qui s’appuie sur l’analyse de plus de 70 études interdisciplinaires, met en évidence la complémentarité de ces deux approches et souligne les opportunités de renforcer leur intégration dans les recherches futures. L’article a récemment été soumis à la revue Current Forestry Reports.
Cette expérience m’a permis de tisser des liens avec des chercheurs et étudiants experts en télédétection, et également de profiter des beaux paysages et des montagnes de la Colombie-Britannique pour pratiquer les sports que j’aime.
En Colombie-Britannique
9 septembre 2025
Un article du Devoir
Le gouvernement Legault a décidé de revoir à la baisse la fermeture de chemins forestiers dans l’habitat essentiel des derniers caribous de la Gaspésie, même s’il reconnaît que cette mesure doit être une priorité pour éviter leur extinction. Cette décision a été prise afin de répondre aux « préoccupations » des chasseurs qui utilisent les terres publiques, soutenus par les élus locaux.[...]
« La fermeture de chemins permet la reconstruction du couvert végétal afin de restaurer des massifs forestiers, ce qui peut notamment contribuer à réduire les perturbations dans l’habitat du caribou montagnard », ajoute le MRNF, par courriel.
Un avis que partage Martin-Hugues St-Laurent, expert reconnu du caribou forestier et professeur au Département de biologie de l’Université du Québec à Rimouski. « On sait que ces chemins ont des impacts sur le caribou parce qu’ils facilitent le déplacement des prédateurs et le dérangement par l’humain », souligne-t-il, en rappelant que « la densité de chemins forestiers est phénoménale » dans la ZHR du caribou de la Gaspésie.
8 septembre 2025
Un article de Science Presse
La canicule qui, au mois d’août, a engendré des incendies dévastateurs au Portugal et en Espagne, ne se serait produite, avant la Révolution industrielle, qu'une fois tous les 2500 ans. Sa probabilité serait à présent d'une fois tous les 13 ans. English article
| Full Study 8 septembre 2025
Un article de Radio-Canada
Le Canada enregistre sa pire saison des feux de forêt depuis 2023 en raison de températures élevées et de faibles précipitations. La région atlantique a aussi été très touchée, ce qui pose problème à ses provinces, où la population a davantage tendance à vivre en périphérie des grands centres urbains, près des forêts.
Chercheur en écologie forestière pour Environnement Canada, Yan Boulanger rappelle que même si les superficies brûlées dans l’est du pays sont beaucoup moins grandes que dans l’ouest, leur incidence demeure considérable.
8 septembre 2025
New article published on genetic adaptations in aspen!
In a recently published article , Roos Goessen et al. investigated intraspecific variation in Populus tremuloides, the most widely distributed tree species in North America, by analyzing individuals representing its four major genetic lineages (Mexico, western US, northeastern and northwestern North America). First, the authors assessed functional leaf traits, including stomatal density, carbon and nitrogen content, cuticular wax composition, and leaf morphology. In parallel, they conducted a common garden experiment under drought and temperature stress, sampling plants for physiological traits and RNA sequencing. Their analyses revealed significant differences in functional traits consistent with local adaptation, for example, longer petiole length in southern genotypes and a strong association between stomatal density and mean annual precipitation. Across experimental conditions and genetic lineages, the authors identified numerous differentially expressed genes, many of which overlapped with signals from previous genome scans, reinforcing their potential role in adaptation. Weighted gene co-expression network analysis further identified 22 modules of co-expressed genes, several of which were strongly linked to temperature conditions and geographic origin. Together, these results provide new insights into the intraspecific variation and adaptive mechanisms of P. tremuloides, thereby improving our ability to predict how forest trees may respond to ongoing climate change.
Référence: Roos Goessen, Nathalie Isabel, Christian Wehenkel, Eliana Gonzales-Vigil, Osmond Hui, Lyne Touchette, Justine Gagné, Mebarek Lamara, Jean Bousquet, Karen E Mock, Raju Soolanayakanahally, Ilga Porth, Characterizing genetic adaptations and plastic stress responses within a transcontinental North American keystone species, Tree Physiology, Volume 45, Issue 8, August 2025, tpaf087, https://doi.org/10.1093/treephys/tpaf087
8 septembre 2025
Un reportage à Radio-Canada Saguenay
Christian Messier est en entrevue à l'émission C'est jamais pareil de Radio-Canada Saguenay sur la diversification de l'industrie forestière.
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26 SEPTEMBRE 2025
8h30-15h00
Visite guidée de la Forêt Montmorency - Le monde fongique
Cet automne, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique vous propose une activité de mycologie alliant le plein air et l’apprentissage! En compagnie de Pauline Hessenauer, professeure adjointe à la Faculté, et de David Fortier de Mycosphaera, apprenez à distinguer les différentes familles de champignons et testez vos connaissances sur le terrain. Une mise en commun de tous les spécimens récoltés vous permettra de vous pratiquer à faire de l’identification. 25$ par personne, incluant le transport, inscription obligatoire.
27 - 29 SEPTEMBRE 2025
Symposium sur le rôle des mycorhizes et des microorganismes du sol dans l'essor de l'agriculture durable au Québec
La formule des congrès MYCORHIZES organisés par J.André Fortin depuis 1994, dont le dernier s'est tenu le 21 octobre 2022, s'élargit à partir de cette année au vaste monde des microbiomes du sol avec lesquels les mycorhizes sont en constante interaction. L'IRDA, soutenu par le comité organisateur, organise donc le premier symposium SYMBIOSOL, intitulé "SYMBIOSOL: De la vie sous nos pieds" dont le nom reflète cet élargissement aux interactions microbiennes souterraines bénéfiques aux plantes. La première journée sera consacrée à un atelier de bioinformatique suivi par deux jours de conférences. Formule en présentiel uniquement. Inscription en ligne obligatoire. Il est possible de proposer une conférence ou une affiche.
29 SEPTEMBRE 2025
12h-13h
Conférence CEF-IBIS par Claire Depardieu: "Les forêts canadiennes face au froid et à la sécheresse : dévoiler les mécanismes de leur résilience"
Lors de cette présentation, Claire Depardieu commencera par synthétiser les résultats les plus prometteurs de sept projets scientifiques récents, visant à approfondir les connaissances sur les mécanismes physiologiques et moléculaires impliqués dans la tolérance à la sécheresse. Ces projets, utilisant de manière combinée ou indépendante des approches de dendroécologie, de génomique et de transcriptomique, révèlent une forte variabilité intraspécifique, les arbres issus de différentes sources génétiques (familles, provenances) adoptant des stratégies physiologiques diversifiées pour faire face aux conditions de sécheresse. Dans une seconde partie, elle présentera ses recherches au Centre de foresterie de l’Atlantique à Fredericton, qu'elle a rejoint au début de l’été.
29 SEPTEMBRE 2025
12h15-13h15
Séminaire ÉÉC : Écologie, évolution et diversité des araignées-loups (Araneae, Lycosidae)
Julien Pétillon, Université de Rennes - CNRS, présente le séminaire
29 SEPTEMBRE - 3 OCTOBRE 2025
SilviLaser25
SilviLaser 2025 réunira des experts de différents domaines pour discuter des dernières avancées technologiques et scientifiques de pointe dans les communautés du balayage laser et de la foresterie. Les thèmes de la conférence de cette année couvriront de multiples aspects du balayage laser dans un contexte forestier, allant des instruments LiDAR terrestres, mobiles, sur drones (UAV), aéroportés et spatiaux.
29 SEPTEMBRE - 1 OCTOBRE 2025
International conference on forest carbon & resilience
The International Conference on Forest Carbon and Resilience (ICFCR) is presented by the Auburn University College of Forestry, Wildlife and Environment to expand knowledge within the areas of forest-based carbon and resilience, the role of forests and forest products in carbon storage and sequestration and the resistance, adaptation and resilience of forests in changing environments.
1 OCTOBRE 2025
18h30
Espèces envahissantes : La menace invisible dans nos forêts
Éco-corridor lanaudois vous invite à sa première conférence de l'automne : « Espèces envahissantes – La menace invisible ». Les espèces exotiques envahissantes bouleversent nos écosystèmes, menacent la santé humaine et entraînent des impacts économiques majeurs. Cette conférence vous permettra de mieux comprendre ces envahisseurs invisibles et surtout comment agir pour les prévenir. Avec Sylvie Gobeil, garde-parc naturaliste au parc national du Mont-Tremblant depuis plus de 25 ans, découvrez :
- Les espèces les plus préoccupantes dans Lanaudière
- Leur impact environnemental, sanitaire et économique
- Les bonnes pratiques pour limiter leur propagation
Tarif : 5$ pour le grand public, gratuit pour les membres d’Éco-corridor lanaudois et les enfants. Réservations demandées.
1 OCTOBRE 2025
14h-15h
Midis de la foresterie
Christian Messier présente « La gestion de nos forêts à l'heure des changements climatiques et menaces biotiques grandissantes : le projet DIVERSE »
1 OCTOBRE 2025
15h-19h
Table ronde : Comment décoloniser la recherche en foresterie
Avec Valentina Butto, Eliane Grant, Adam Archambault et une personne à confirmer de la nation Abitibiwini. Discussion animée par Limoilou Renaud.
La recherche a historiquement été menée par des personnes non issues des communautés autochtones, et ce, dans un contexte colonial. Aujourd’hui des actions sont menées pour décoloniser et co-construire la recherche, notamment dans le domaine des sciences forestières. Cette table ronde met en lumière la diversité des approches adoptées par des personnes impliquées dans la recherche et l’enseignement supérieur dans leurs projets qui impliquent différents niveaux d’intégration des perspectives et des connaissances autochtones. Chaque démarche repose sur le respect des principes éthiques de la recherche et l’établissement de relations de confiance. L’activité, sous forme de table ronde, vise à partager des expériences concrètes et à favoriser une réflexion sur les pratiques de recherche respectueuses, pertinentes et adaptées aux réalités des communautés autochtones. Joignez-vous à la discussion avec nos panellistes! Inscription obligatoire pour y assister en ligne.
2 OCTOBRE 2025
12h30-13h30
Advancing hyperspectral remote sensing for peatland research
The Institute IBIS presents a lecture by Pablo Arroyo-Mora, Senior Research Officer at the Aerospace Research Centre - Flight Research Laboratory, National Research Council of Canada.
Northern peatlands are ecosystems that play a key role in carbon accumulation and storage, but could become significant sources of greenhouse gases due to climate change and other anthropogenic disturbances. Increasing efforts have been made to map them at local, regional, and global scales. However, their structural complexity with vegetation microtopographic elements – e.g., hollows and hummocks, hydrology and phenology, poses challenges for developing accurate peatland maps using coarse spatial and spectral resolution optical satellites. Pablo Arroyo-Mora will present the Mer Bleue Peatland Observatory (MBPO), the only peatland site in the world used for the calibration and validation of satellite products (e.g., Sentinel-2 and EnMAP), and also the development of new remote sensing technologies for peatland research at the NRC during the last ten years, in particular the novel drone based hyperspectral system for peatland vegetation physiognomy mapping.
