Amélie Denoncourt

Maîtrise en sciences forestières
Université Laval

L'aire protégée polyvalente pour consolider le réseau d'aires protégées du Québec

Directeur: Louis Bélanger
Codirecteur: Luc Bouthillier

418-656-2131 poste 8335

Formation

• Maîtrise en sciences forestières - en cours
• Baccalauréat en Aménagement et environnement forestier - 2007 à 2011

Projet de recherche

En réaction à la crise de biodiversité mondiale aggravée par les changements climatiques, le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique a encouragé chaque pays à augmenter son pourcentage d'aires protégées, puis à relier et intégrer celles-ci dans de vastes paysages pour favoriser une connectivité permettant le maintien de la biodiversité. Cette connectivité pourrait être assurée par des complexes d'aires protégées, appelés aires protégées multicatégories, dans lesquels des aires protégées polyvalentes avec utilisation durable des ressources naturelles (catégories IV à VI de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)) protégeraient et relieraient des aires protégées à gestion stricte (catégories I à III de l’UICN).

La création d’aires protégées polyvalentes est une option explorée par le gouvernement québécois afin de consolider son réseau d’aires protégées strictes face aux changements globaux, tels que les changements climatiques. Toutefois, le statut d’aire protégée polyvalente, tel que défini à l’international, n’est pas adapté à notre forêt québécoise. Il est donc nécessaire de définir un statut d’aire protégée polyvalente plus approprié pour le contexte forestier du Québec.

Le mandat que notre équipe a reçu est d’accompagner et d’appuyer le comité gouvernemental – formé de représentants du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, du ministère des Ressources naturelles et de la Société des établissements de plein air du Québec – qui travaille sur la définition du nouveau statut d’aire protégée polyvalente et sur l’expérimentation de ce type d’aire protégée dans deux réserves fauniques situées en Mauricie et au Bas-Saint-Laurent.

Pour réaliser ce mandat, le comité gouvernemental et notre équipe de chercheurs empruntons une approche de cogestion adaptative. Cette approche préconise la mise en œuvre d’un projet collaboratif (entre les gestionnaires, les praticiens et les chercheurs), le développement institutionnel et l’utilisation de l’apprentissage social pour résoudre des problématiques socio-écologiques complexes.