
Stelsa Fortin
Doctorat
Saisonnalité des feux de forêt en contexte boréal
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Directeur: Hugo Asselin
Codirecteur: Yves Bergeron, Yan Boucher
FORMATION
- 2016 : Baccalauréat en biologie (Université Laval)
- 2020 : Maîtrise en biologie (Université du Québec à Montréal)
- En cours : Doctorat en écologie forestière (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
THÈMES DE RECHERCHE
- Écologie forestière
- Changement globaux
- Régénération après feux des écosystèmes boréaux
PROJET DE THÈSE
Ce projet a pour objectif principal d’étudier et de comprendre la régénération post-feu de l'épinette noire en contexte boréal, ainsi que de reconstituer la saisonnalité du feu au Québec entre ~1750 et aujourd'hui.
Axe 1 : Régénération après feu
Le premier axe explorera les relations entre différentes variables environnementales et leurs effets sur la régénération de l'épinette noire après le passage d'un feu assez sévère. Dans un premier temps (1), nous observerons quelles variables environnementales influencent la densité de régénération de l'épinette noire. Nous examinerons également si les peuplements à l'étude ont subi des « accidents de régénération » et des changements de composition forestière suite au passage du feu. Dans un deuxième temps (2), nous étudierons quelles variables environnementales influencent la croissance en hauteur des plantules d'épinette noire après le feu, en portant une attention particulière aux données de chimie du sol (nutriments disponibles pour la croissance). De plus, nous observerons l'effet du substrat d'enracinement sur la croissance.
Axe 2 : Reconstitution de la saisonnalité du feu
Le deuxième axe explorera les tendances de saisonnalité au Québec entre 1750 et aujourd'hui. Dans un premier temps (1), les tendances de saisonnalité pour l'époque pré-satellitaire seront identifiées grâce à l'analyse de la position relative de la cicatrice de feu dans le cerne de croissance. Dans un deuxième temps (2), les tendances de saisonnalité pour l'époque satellitaire seront identifiées à l'aide de bases de données publiques de détection du feu (MODIS, VIIRS, etc.). Des données d'archives pourront être ajoutées pour compléter les résultats.