Featured articles in 2007

CEF news in-depth

21 décembre 2007

Voeux de Noël du Directeur du CEF
Texte par Christian Messier

Cher(e)s membres du CEF, avec l’année 2007 qui nous glisse lentement entre les doigts et au moment ou une épaisse couche de neige recouvre le sol de nos forêts, j’aimerais vous souhaiter à toutes et à tous un merveilleux temps des fêtes.

Après un peu plus d’une année, on peut maintenant affirmer haut et fort que le CEF existe et qu’il est fonctionnel. Nous apprenons tous à travailler ensemble entre les 4 pôles du centre (cela n’inclut pas le pôle nord, mais cela ne devrait pas tarder!!), les 51 chercheurs réguliers, les quelques 300 étudiants gradués et chercheurs post-doctoraux, les 11 PDRs (professionnels de recherche du CEF), les nombreux assistants de recherche et techniciens et notre vingtaine de membres associés. Pour les plus perspicaces, vous avez remarquez que je n’ai pas écrit 46 chercheurs réguliers, mais bien 51 chercheurs réguliers! Ceci s’explique par le fait que nous avons accueilli depuis peu (quelques semaines), 5 nouveaux chercheurs réguliers : Brian McGill (McGill), Frédéric Raulier (Laval), Sébastien Roy (Sherbrooke), Eliot McIntire (Laval), Steve Cumming (Laval). Bienvenue aux « petits » nouveaux!

Pour l’année 2008, nous avons des objectifs très ambitieux. Nous voulons continuer à offrir les meilleurs services aux chercheurs et étudiants du CEF via nos 11 PDRs. Pour ce faire, nous allons faire un sondage en début janvier pour avoir VOS réactions, commentaires et idées concernant le fonctionnement du CEF et des services que nous offrons. Ce sondage sera OBLIGATOIRE pour tous.

Nous allons aussi continuer à améliorer notre site WEB pour le rendre plus intéressant et fonctionnel. Le site web du CEF est notre outil de communication et d’échange le plus important et je vous invite tous à l’utiliser et à l’améliorer. Si vous avez des idées et commentaires, n’hésitez pas à contacter les membres de l’exécutif du CEF (Louis Imbeau à l’UQAT, Bill Shipley à Sherbrooke, Line Lapointe à Laval, Lael Parrot à l’UdeM et Christian Messier à l’UQAM) et/ou les PDRs.

Je termine en vous remerciant toutes et tous pour votre implication dans le CEF et en remerciant particulièrement les 11 PDRs du CEF (Mélanie Desrochers, Pierre Racine, Marc Mazerolle, André Gagné, Daniel Lessieur, Bill Parsons, Juan Posada, Stéphane Daigle, Sophie Brugerolle, Mike Papaik et Luc Lauzon) pour leur excellent travail et leur dévouement.

Au plaisir de vous revoir en 2008!


4 décembre 2007

Deux pays Une forêt calcule le Human Footprint
Texte par Mélanie Desrochers

Les 14 au 16 novembre derniers, j'ai eu le plaisir de représenter le CEF au Colloque "Traverser les frontières et relier les paysages", organisé par Deux pays une forêt , un organisme qui vise la conservation de l'écorégion des Appalaches nordiques et de l'Acadie. Cette écorégion couvre 33 millions d'hectares et comprend des forêts qui s'étendent sur la partie la plus à l'est de l'Amérique du Nord.

Lors de cet événement, près de 120 personnes ont échangé sur les avenues de conservation entre les territoires du Maine, New Hamsphire, Vermont, New York, Nouvelle-Écosse, Île-de-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick et Québec. Plusieurs conférences présentaient les dernières recherches de pointe en terme d'écologie du paysage et un site web rempli de ressources cartographiques a été lancé.

L'Atlas de conservation

L'Atlas de conservation  se veut un outil complet et gratuit des données géospatiales du territoire couvert par l'écorégion. On peut consulter des cartes interactives, y créer les siennes pour ses propres besoins et aussi, télécharger les données pour les utiliser avec son propre logiciel (SIG). Ainsi, quiconque peut consulter ou télécharger les données sur la population, la géologie, les habitats d'espèces fauniques, les aires protégées, etc. de l'écorégion des Appalaches nordiques et de l'Acadie.

Human Footprint
Le plus récent projet de recherche encadré par l'équipe scientifique du 2C1F (Two Countries One Forest) et ses partenaires  vise à cartographier l'empreinte écologique humaine. En fait, le "Human Footprint" se veut une évaluation quantitative du continuum de l'influence humaine relative sur le territoire. Il permet de voir quels sont les espaces encore intacts sur lesquels les efforts de conservation devraient être concentrés, ainsi que les territoires à risque où les actions de conservation devraient être priorisées.

Les membres du CEF seront intéressés d'apprendre que les bailleurs de fonds du 2C1F sont très intéressés avec le potentiel de conservation de la Péninsule gaspésienne et cherchent des partenaires scientifiques afin de compléter des recherches dans cette partie fondamentale de l'écotégion. En effet, il est connu que bon nombre d'espèces animales viennent de la Gaspésie pour ensuite migrer vers le Maine et le Nouveau-Brunswick. C'est en ce sens que le directeur général de 2C1F a rencontré le CEF pour échanger sur d'éventuels partenariats de recherche. Lors de cette rencontre, Lael Parrott, Christian Messier et Mélanie Desrochers ont présenté le CEF et les intérêts de recherche du centre et ont témoigné de l'intérêt pour le CEF de diffuser ses connaissances au projet. Peut-être un éventuel partenariat? À suivre...


29 novembre 2007

Retour sur le IUCN Protected areas Catégories Summit et un voyage en Espagne
Texte et photos par Jean-Philippe Guay
Projet de recherche: Définition d’un concept de bonification des réserves fauniques en aires protégées de ressources naturelles gérées (Cat. VI UICN)

Étudiant au deuxième cycle en science forestière à l’Université Laval sous direction de Louis Bélanger, mon projet de recherche a comme objectif de développer un modèle d’aire protégée adaptée à la vocation multiressources des réserves fauniques. Afin d’intégrer les valeurs de conservation, de protection et d’utilisation des ressources forestières, fauniques et touristiques, nous proposons d’élaborer un concept d’aire protégée plus permissive pour le cas des réserves fauniques. Nous considérons comme base les objectifs et les critères de la catégorie VI d’aire protégée de l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN), soit les aires protégées de ressources naturelles gérées. En somme, nous désirons attribuer aux réserves fauniques un réel statut de protection tout en permettant des pratiques d’aménagement des ressources durables.

Au mois de mai dernier, avait lieu à Alméria en Espagne un sommet mondial portant sur le système de classification des aires protégées. Ce sommet, organisé par l’Union mondial pour la conservation de la Nature (UICN), avait comme objectifs de réviser le guide des lignes directrices pour les catégories de gestion des aires protégées produit en 1994 par l’UICN, redéfinir les catégories V et VI de manière moins ambiguë, de même que de proposer une nouvelle définition d’aire protégée.

Grâce au CEF et de leur système de bourse, j’ai pu assister à ce sommet qui, bien que très pertinent dans le cadre de mon projet de recherche, m’a permis de développer un réseau de contact avec les intervenants du monde des aires protégées ainsi que de me donner une expérience professionnelle très intéressante.


Paysage côtier, Alméria

Lors de ce sommet, le débat sur la légitimité des aires protégées avec exploitation des ressources (Cat. V et VI) a été bien présent tout au long des discussions. Même avec une divergence d’opinion au niveau international sur cette question, il est clair que pour plusieurs pays, l’existence de ce type d’aires protégées occupe une importance capitale dans la conservation de leur biodiversité. Malgré une situation bien différente pour le Québec, une aire protégée de ressources naturelles gérées (Cat. VI) aurait que des impacts positifs sur les milieux forestiers, et ce, tant sur sa conservation que sur sa mise en valeur.

Les réserves fauniques du Québec sont des territoires ayant une vocation de conservation et de mise en valeur de la faune. Malgré cette vocation faunique, l’exploitation des ressources forestières effectuées à l’intérieur de ces territoires provoque des impacts sur les habitats fauniques ainsi que sur la qualité des activités offertes. Ainsi, ces territoires pourraient profiter grandement d’une telle bonification en aires protégées.

Jean-Philippe a pu financer en partie cette expérience grâce aux bourses offertes par le CEF.


28 novembre 2007

Retour sur la 14e conférence annuelle de la Wildlife Society
Texte par Marianne Cheveau et Christian Roy, photos par Marianne Cheveau


Sabino Canyon

Du 22 au 26 septembre dernier a eu lieu le congrès de la Wildlife Society au centre des congrès de Tucson, Arizona. Parmi les nombreux participants, principalement américains, nous étions 3 étudiants du CEF, tous du labo de Louis Imbeau (UQAT) : Ambroise Lycke, Christian Roy et Marianne Cheveau.


Les fameux cactus Saguaros

Les journées étaient passablement chargées avec souvent 6 sessions simultanées. Les publications de la société jouissent d’une bonne réputation dans le domaine de la faune, toutefois, assister à ce congrès nous a permis de constater une légère différence dans l’interprétation du terme « aménagement faunique » avec nos collègues américains. Ceux-ci ont une définition beaucoup plus « appliquée » et en caricaturant un peu, les conférences tournaient autour de 3 grands thèmes - en ordre - : comment augmenter le succès des chasseurs sportifs, comment protéger les espèces en danger dans les parcs et autres aires protégées et comment gérer les animaux déprédateurs en ville. Il est quand même important de noter que plusieurs participants provenaient d’organismes de conservation ou de gestion de la faune et que le secteur de la recherche était un peu sous-représenté. Plusieurs des présentations utilisaient également les toutes nouvelles tendances statistiques reliées à notre domaine. Il nous a toutefois semblé qu’il nous reste un long chemin à parcourir entre leur application et leur compréhension…

Assister à la conférence nous a toutefois permis de découvrir de nouvelles méthodes d’échantillonnage moins invasives pour les animaux, comme la capture-recapture de poils ou l’utilisation de chiens-chercheurs de crottes! Autre phénomène intéressant, et un peu déconcertant pour nous, était la présence de conférenciers armés! Oui oui! Nous étions en plein Far West américain, avec certaines personnes qui assistaient aux conférences avec leur pistolet favori bien accroché à la ceinture! Les raisons précises qui motivent ces personnes demeurent obscures mais d’un autre coté vous pouvez être sûr que la période des questions demeurait civilisée une fois qu’un présentateur armé avait fini sa présentation… même s’il y avait des erreurs évidentes dans ses stats.


Big free-tailed bat

Nous avons par ailleurs participé à une excursion au Sabino Canyon, au nord-est de Tucson dans les montagnes Santa Catalina, en compagnie de 2 spécialistes des chauves-souris. Nous avons donc passé une soirée (16h-23h) à essayer d’en capturer à l’aide de filets. Malgré le vent, nous avons quand même réussi à en prendre 3. Par contre, nous avons eu moins de chance avec les couguars, crotales et scorpions… nous n’avons pas réussi à en voir…

Les étudiants ont pu financer en partie cette expérience grâce aux bourses offertes par le CEF


2 novembre 2007

Retour sur la 134e Réunion annuelle de la Société d'entomologie du Québec
Texte par Mélanie Desrochers avec l'aide de Simon Paradis et Kit O'Connor

C'est sous le thème Développement durable et gestion des problèmes entomologiques: Fantasme, mirage ou réalité? que s'est tenue dans un décor enchanteur au Lac Delage la réunion annuelle de la SEQ. Nombreux étudiants du CEF ont participé, principalement des labo de Yves Mauffette et Timothy Work mais aussi de Louis Bélanger, Jean-Claude Ruel, Pierre Drapeau, Emma Despland, David Greene et Eric Bauce. Une session complète était réservée aux problèmes en milieu forestier où les étudiants Philippe Janssen, Éric Domaine, Richard Berthiaume, Jean-Philippe Légaré, David Gervais, Annie Hibbert, Kit O'Connor, Félix Longpré et Simon Paradis ont présenté leurs résultats, alors que lors de la session agriculture, l'étudiante Fatiha Bensadia a entretenu l'auditoire. Finalement, Roberto Quezeda Garcia a donné une conférence lors de la session horticulture et entomologie urbaine. À noter que de nombreux membres du CEF ont aussi présenté plusieurs affiches scientifiques (Elsa Etilé, Hugo Trottier, Jonathan –X. St-Amand Lusignan, Mélanie McClure, Catherine Boisvert, Sébastien Bélanger et Simon Laberge Gaudin).

Deux étudiants du CEF remportent les honneurs!

Philippe Janssen (Daniel Fortin) a remporté le premier prix de la catégorie meilleure présentation orale d'étudiant, accompagné d'une bourse. Sa présentation portait sur “Diversité des coléoptères en forêt boréale : influence du type d'hétérogénéité de l'habitat et de l'échelle spatiale”. Bravo Philippe!

David Gervais (David Greene et Timothy Work) a remporté le 2e prix dans la catégorie meilleure présentation orale d'étudiant, accompagné d'une bourse de 250$. Sa conférence s'intitulait “La caractérisation des patrons d’attaques des longicornes sur l’epinette noire après feu”. Félicitations David!

Finalement, le tout s'est déroulé dans une ambiance festive avec le Bal des indésirables, les déguisements hurluberlus et les spectacles de danseuses de Baladi ainsi que du groupe rythmique Zuruba. Une réunion annuelle des plus divertissantes!


5 octobre 2007

Retour sur le Colloque: Les aires protégées. Différentes visions, un même objectif?
Texte par Mélanie Desrochers

Le 28 septembre dernier, l'Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société  de l'Université Laval a réunis des chercheurs de tout horizon pour échanger sur un sujet chaud: les aires protégées. Sagement intitulé Les aires protégées, différentes visions, un même objectif?, le colloque désirait soulever les nombreux enjeux auxquels la création d'aires protégées fait face, parmi lesquels figurent les considérations d'ordre écologique mais aussi politique, soci-économique, bioéthique et culturel. La diversité de ces enjeux incite à s'interroger sur l'ensemble du processus menant à la création d'une aire protégée, de sa justification à sa mise en oeuvre.

Voici la liste des conférenciers. À noter que toutes les présentations sont disponibles pour téléchargement sur le site de l'IHQEDS .

  • Mise en contexte | Vision et rôle de l'État québécois en matières d'aires protégées. Léopold Gaudreau, sous-ministre adjoint, direction générale du développement durable, MDDEP
  • Mise en perspective | Qui a peur des aires protégées? ou la protection du territoire en questions. Steve Déry, professeur, département de géographie, Université Laval
  • Biodiversité | Analyse critique de la contribution des aires protégées à la conservation de la biodiversité. Claude Samson, service de la conservation des écosystèmes, Agence Parcs Canada
  • Aménagement du territoire | Les aires protégées de ressources naturelles gérées: nouvelles perspectives de conservation en forêt boréale. Louis Bélanger, professeur, département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval et membre du CEF
  • Potentiel minéral | L’impact de nouvelles découvertes sur le processus d’évaluation du potentiel minéral: conséquences pour la création de nouvelles aires protégées. Daniel Lamothe et Marc Bélanger, MRNF, direction de l'information géologique
  • Société | Écotourisme et aires protégées : quel développement pour les communautés voisines? Dominic Lapointe, doctorant, et Christiane Gagnon, professeure, département des sciences humaines, Université du Québec à Chicoutimi
  • Bioéthique | Quand les arbres font de la politique : le cas du parc régional d’Akkar au nord Liban. Marie-Hélène Parizeau, professeure, titulaire de la chaire en bioéthique et éthique de l’environnement, Université Laval
  • Anthropologie | La création d'aires protégées: plus qu'une question de biodiversité. Le cas de la communauté crie de Wemindji. Colin Scott, professeur, département d'anthropologie, Université McGill

Le tout a été suivi d'un panel sur ces questions: La conservation et la préservation de la biodiversité sont-elles conciliables avec l’utilisation des ressources forestières, minières et énergétiques, avec les revendications des communautés locales? Comment composer avec les différentes visions et préoccupations des personnes concernées?

Modérateur: Philippe Le Prestre, directeur, IHQEDS
Membres du panel:

  • Joël Bonin, directeur à la conservation, Conservation de la nature Canada région de Québec
  • Jacques Gauvin, adjoint au président-directeur général, Conseil de l’industrie forestière du Québec
  • Claude Demers, communicateur scientifique, Hydro-Québec
  • Marco Gagnon, président de l’AEMQ (Association de l’exploration minière du Québec)
  • Vincent Gerardin, écologue, ancien chef du Service des aires protégées, MDDEP
  • Nicolas Mainville, biologiste, coordonnateur Campagne Boréale, Société pour la nature et les parcs (SNAP).

Le panel a certainement été le moment fort de la journée, notamment par les échanges chauds qui se sont tenus; particulèrement sous le thème de l'implication du secteur minier dans le processus de création des aires protégées. Or, pour une des premières fois, les gens des mines étaient présents et ouverts à la discussion. Certains diront qu'ils ont pu réaliser la mauvaise impression que le secteur minier a en termes de conservation, notamment à cause de l'important poids que possèdent la Loi sur les mines et le droit au Click and Claim. Ces deux éléments sont ressortis comme étant de gros freins à la mise en place du réseau d'aires protégées au Québec.

Tous les membres du panel étaient en accord avec le besoin de voir le Québec se doter d'un réel réseau d'aires protégées. Rappelons qu'à ce jour, seulement 4,8 % du Québec est protégé, alors qu'un engagement gouvernemental a été pris pour atteindre 8 % (d'abord pour 2005, puis repoussé à 2008). De plus, les représentants des secteurs industriels, tout comme ceux des groupes environnementaux, ont réitéré leur désir de voir le gouvernement accélérer grandement le processus d'identification des aires protégées à venir, afin d'enlever le doute sur l'exploitabilité des territoires potentiels.

Finalement, il est ressorti que le Québec doit pouvoir faire preuve de créativité afin de mettre en place des aires protégées non-conventionnelles qui permettront de s'ajuster aux réalités québécoises. Que l'on pense notamment aux aires protégées de ressources naturelles gérées (catégorie VI de l'UICN) qui pourraient bien répondre aux usages de certaines réserves fauniques ou aux paysages humanisés (catégorie V de l'UICN), encore inexistants sur le territoire.


28 Septembre 2007

La gestion des publications des membres sur le site web du CEF
Texte par Pierre Racine

Vous aurez sans doute remarqué qu’il y a maintenant, dans la page d’accueil du site web du CEF, une nouvelle boite jaune contenant les références de deux publications récentes des membres réguliers du centre. L’encadré contient aussi un hyperlien vers une page plus complète qui contient les références de toutes les publications de 2007. Cette simple petite boîte est le résultat de nombreuses semaines de travail effectuées par les professionnels de recherche du CEF et qui a consisté à dresser l’inventaire complet de toutes les publications des chercheurs réguliers. Cet inventaire a été effectué à partir de leurs CV, de leurs pages institutionnelles et des banques de données de publications disponibles sur le web. Ces quelques 2300 références sont donc maintenant rassemblées dans une base de données standardisée au format BibTeX . Cette base nous permet non seulement d’afficher les publications récentes sur la page d’accueil mais également de lister les publications d’un chercheur dans sa propre page et de donner la possibilité aux visiteurs du site d’obtenir, à partir de la page « Publications », toutes les références par année ou par type pour l’ensemble des chercheurs. Nous tenterons, avec votre aide, de maintenir cette base de données à jour de semaine en semaine avec les nouvelles publications des chercheurs. Si vous êtes chercheur régulier, n’hésitez pas à communiquer toute erreur ou omission à l’un des professionnels de recherche du CEF.

Pourquoi cet inventaire était-il nécessaire? Principalement pour deux raisons. Premièrement, après la fusion du GREFi et du CRBF (voir l’historique du CEF pour les nouveaux), il était nécessaire de se munir d’un outil permettant de dresser et de mettre à jour facilement un inventaire complet des publications des chercheurs. Cet inventaire est indispensable lorsque vient le temps de produire des demandes de subventions.

Deuxièmement, un chercheur qui ne publie pas la liste de publications dans sa page web (encore faut-il qu’il ait une page web!), est beaucoup moins visible sur Internet. Il y a bien d’autres outils qui permettent de voir la liste des publications d’un chercheur (ISI Web of science  ou Scopus  par exemple), mais aucun n’est aussi simple, complet et à jour qu’une simple liste dans sa propre page web. Une personne qui s’intéresse à la publication d’un chercheur est souvent intéressée à voir ses autres publications et seule une page web personnelle répond simplement et exhaustivement à ce besoin. Au bonus, les pages des chercheurs et les références qui s’y trouvent sont indexées par Google. Chercher un titre d’article entouré de guillemets dans le fameux moteur de recherche retourne souvent seulement quelques résultats. La page de l’auteur sur le site web du CEF fait généralement partie de ces résultats (vous pouvez essayer avec le titre d'une des publications qui sort dans la page d'accueil. Noubliez pas les guillemets!). C’est donc dire qu’il est maintenant très simple de trouver les chercheurs du CEF sur le web non seulement par leur nom, mais aussi par les titres de leurs publications. Ceci donne une très grande visibilité à nos chercheurs au niveau international et augmente leurs chances d’être dénichés par les meilleurs étudiants du monde de la recherche forestière. En effet, 41 des 170 personnes qui visitent notre site web tous les jours proviennent de plus de 80 pays autres que le Canada.


Une prise NEMA standard

Toutes les publications listées sur le site web sont stockées dans le format BibTeX . Nous avons choisi ce format pour plusieurs raisons. Premièrement BibTeX est un format standard pour décrire les bibliographies. « Standard » signifie que plusieurs groupes d’utilisateurs se sont entendus pour décrire les références de la même façon. C’est exactement comme les entrepreneurs en construction et les fabricants d’appareils électriques qui se sont entendus pour fabriquer et installer des prises électriques femelles et males compatibles en s’entendant sur un format standard. Imaginez le bordel si tout le monde fabriquait ses propres prises électriques selon son bon vouloir! Le monde est envahi de standard: le système métrique, les innombrables composantes de votre voiture, le système téléphonique, la mise en forme de votre magazine préféré et à peu près tout ce qui se passe dans votre ordinateur est régis par des standards ou des normes. Même nos conversations sont régies par des normes, même si ce ne sont pas des normes officielles.


CAN/CSA-Z809

Dans le cas des prises électriques, le standard est appelé NEMA . Dans le cas qui nous préoccupe, le standard est appelé BibTeX. Il existe aussi des standards et des normes en foresterie . Pensez à la Norme d’aménagement forestier durable (CAN/CSA-Z809 ), aux normes concernant la gestion environnementale (ISO 14 001 ) et aux normes d'intervention dans les Forêts du domaine de l'État . En gros, une norme ou un standard nous dit comment bien faire les choses pour que tout le monde soit content et parle le même langage. C’est ce qu’on appelle l’interopérabilité . Gare à ceux qui veulent vous faire développer des choses d’une manière non standard!


JabRef

Parce que nos publications sont accessibles dans un format standard et que ce format est de loin le plus populaire, nous pouvons utiliser une multitude de logiciels (souvent gratuits) pour les manipuler. En tant qu’étudiant, par exemple, vous pouvez aller sur la page web d’un chercheur et importer la référence d’une de ses publications directement dans JabRef  ou EndNote  en cliquant sur l'un des hyperliens existant suite à chaque référence. En tant que chercheur régulier, vous pouvez importer une référence à une de vos publications d’un site comme ISI Web of Science ou Scopus et l’ajouter à votre page pour ensuite importer, en un seul clic, l’ensemble de vos publications dans JabRef ou EndNote. En tant que personne intéressée par les activités du CEF, la page des publications vous permet de télécharger la liste de toutes les publications du CEF ou seulement celles de certains types ou de certaines années en format BibTeX ou en format EndNote. Plus personne n’a besoin de retaper les références à la main! Moins de temps perdu et surtout, moins d’erreurs!

Les professionnels de recherche ont inventorié seulement les publications des chercheurs réguliers du CEF. Les chercheurs qui désirent s’assurer que la liste des publications affichées dans leur page est toujours à jour peuvent gérer leurs publications eux-mêmes. La FAQ 10 «Comment puis-je faire apparaître mes publications dans ma page?  » vous indiquera les démarches à suivre pour obtenir, stocker et ensuite faire afficher vos publications. Grosso modo, les références sont stockées en format BibTeX dans plusieurs pages du site web. Une publication écrite par Raymond, Munson et Ruel, se retrouve dans la page « AlisonMunsonPub » parce que Munson est le premier auteur membre du CEF. Chaque chercheur régulier possède une page nommée selon son nom suivit du suffixe « Pub ». Pour ajouter ou modifier une référence, il suffit d’éditer l’une de ces pages et de respecter les règles du format BibTeX. Vous obtenez en permanence un fichier que vous pouvez importer dans JabRef ou EndNote. Les étudiants, professionnels et chercheurs associés qui désirent gérer leurs publications de cette manière peuvent le faire en créant eux-mêmes leur propre page « Pub » et en faisant ensuite afficher son contenu dans leur page web. La procédure complète pour savoir comment gérer et afficher ses publications se trouve dans la section « Site Web » de l’intranet du site. La prochaine étape de ce développement sera de rendre disponible le plus de publications possible en format PDF. Nous sommes en train d’évaluer la faisabilité de ce projet; droits d’auteurs obligent.


26 Septembre 2007

Retour sur le Carrefour de la recherche forestière
Texte par Mélanie Desrochers


Mélanie et André au poste

Les 19 et 20 septembre derniers, se tenait la 7e édition du Carrefour de la recherche forestière au Centre des Congrès de Québec. Voici un résumé des activités auxquelles le CEF a pris part.

Kiosque CEF
Pour la première fois, le CEF présentait son propre kiosque, afin d’informer les gens de l’existence du CEF, de tisser des liens avec les chercheurs gouvernementaux et industriels et de recruter de futurs étudiants.

De plus, soulignons la présence des kiosques des partenaires suivants:

  • Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAM en aménagement forestier durable
  • Chaire de recherche industrielle CRNSG en sylviculture et faune, Université Laval
  • FERLD
  • Forêt Montmorency
  • Réseau Ligniculture Québec
  • FQRNT
  • CFL (SCF)
  • MRNF-DRF
  • Arborea

Le CEF a aussi présenté plus de 35 affiches sur différents projets de recherche de ses membres. Bravo à tous les exposants!


Alain Paquette

Colloques conjoints
Lors des différents colloques conjoints, le CEF a rayonné par la présentation de 18 conférences de ses membres. Détails dans l'article de la section "En manchette" du 22 août 2007.


Le gagnant devant son oeuvre: Loïc D'Orangeville

Prix
Le MRNF a inauguré un nouveau prix en l’honneur de Gustave Clodimir Piché, pionnier de la recherche forestière au Québec. Ce prix est remis à un étudiant à la maîtrise d'une université québécoise et franco-canadienne. Cette année, le prix a été remis à Loïc D’Orangeville (CEF, UdeM) pour son poster intitulé « Insuffisance de la régénération naturelle dans les jeunes forêts du sud agricole québécois ». Félicitations Loïc qui s’est mérité une bourse de 3 000 $! À noter que sur les 6 candidats au prix, 4 étaient membres du CEF, soit Loïc D’Orangeville (UdeM), Guillaume Ste-Marie (UQAM), Jérôme Laganière (Université de Sherbrooke) et Julien Beguin (Université Laval).


Le panel invité, dont Christian Messier

Durant le Carrefour, l'émission radio La Semaine Verte a enregistré un débat sur l'avenir de la foresterie au Québec. Débat auquel Christian Messier, directeur du CEF, a participé. Ecouter l'émission ici 

Pré-lancement du livre "Aménagement écosystémique en forêt boréale"
Lors d'un 5 à 7, le livre de Sylvie Gauthier (membre associée du CEF) et al. a eu lieu en marge du Carrefour. Plus de 50 personnes se sont présentées. À noter que tous les auteurs principaux du livre sont membres du CEF et que le CEF a participé financièrement à l'élaboration de ce projet. Le bouquin sera disponible début 2008. Contactez Sylvie Gauthier pour plus de détails.

Lancement d'un mémoire sur un nouveau concept de classification écologique
Ce livre a été écrit par Pierre Grondin , étudiant au CEF et chercheur à la Direction de la recherche forestière au MRNF.


21 Septembre 2007

Bouchard publie Marie-Victorin à Cuba: Correspondance avec le Frère Léon
Texte par Mélanie Desrochers

André Bouchard, membre du CEF, est l'auteur du nouveau bouquin Marie-Victorin à Cuba. Passionné par la vie de ce grand botaniste, M. Bouchard a exploré les nombreux manuscrits de Marie-Victorin sur Cuba. Il a même visité de nombreux endroits cubains décrits par le botaniste afin de bien saisir la passion de l'homme pour ce pays.

Marie-Victorin (1885-1944) est le scientifique le plus connu du Québec. Sa renommée repose avant tout sur le Jardin botanique de Montréal, qu’il fonda en 1931, et sur sa célèbre Flore laurentienne (1935). À partir de 1938, il fit sept voyages à Cuba, des séjours qui lui permirent de prendre contact avec un certain frère Léon, Français émigré à Cuba et auteur de la Flora de Cuba, avec qui il publia les Itinéraires botaniques dans l’île de Cuba en trois volumes. Ces ouvrages dominèrent pendant des décennies l’histoire botanique de la Perle des Antilles. Marie-Victorin et le frère Léon ont entretenu de 1907 à 1944 une correspondance soutenue qui nous permet de comprendre leur cheminement respectif. Cette correspondance, souvent émaillée d’humour, nous fait découvrir de nombreuses facettes de cette période cubaine d’un Marie-Victorin maladif, détestant l’hiver canadien, se réfugiant dans un hôtel de La Havane et désirant vivre autrement deux ou trois mois par année, loin de son Jardin botanique et des exigences de sa communauté. On y sent toute la ferveur des deux botanistes et leur connivence de scientifiques ayant pris les ordres.

À lire également: un article dans CyberPresse , et l'histoire à l'origine du bouquin dans le Forum de l'UdM .


7 Septembre 2007

Rentrée du CEF - pôle de Montréal
Texte par Mélanie Desrochers, photos par Daniel Lesieur

Plus de 40 membres et étudiants du CEF (pôle Montréal) ont eu la chance de se réunir au pavillon des sciences biologiques de l'UQAM à l'occasion d'une épluchette de blé d'inde. Le directeur du CEF, Christian Messier, en a profité pour faire une annonce surprise. En effet, M. Messier a annoncé un partenariat entre le CEF et l'organisme ZÉRO-C02, qui offre un service de séquestration de carbone par la plantation d'arbres (offset).

Au nom du CEF, cette compagnie a déjà planté environ 1200 arbres (6 espèces) sur 0,8 ha dans les environs de Joliette. Ainsi, une portion du carbone émis par les activités de recherche des membres du CEF est séquestrée par la plantation d'arbres. Selon le président de ZÉRO-CO2, M. Sébastien Léonard: « La meilleure solution et la plus simple à la lutte contre les changements climatiques demeure quand même de modifier nos comportements et d’adopter de saines habitudes environnementales et ce, bien avant la compensation de ses actions aux conséquences plus importantes sur l’environnement ».


Ms Messier et Léonard

À noter qu'un suivi de ces plants sera effectué par l'organisation. Donc si dans quelques années certaines tiges meurent, elles seront remplacées. De plus, le site de la plantation à Joliette demeure accessible au grand public. En échange, le CEF s'engage à alimenter ZÉRO-CO2 de connaissances approfondies et de littérature scientifique afin que l'organisation puisse accroître ses connaissances en biologie et écologie de l'arbre; bonifiant ainsi son offre de service.


Les heureux gagnants

Le directeur du CEF a aussi fait tirer 5 prix de présence, dont les gagnants sont:

  • Dominic Cyr |Une copie du livre "Aménagement écosystémique en forêt boréale" de Gauthier et al. (dont il est un des auteurs!)
  • Robert Schneider | Une copie du livre "Arbres et plantes forestières du Québec et des Maritimes" de Michel Leboeuf, ancien étudiant de Pierre Drapeau
  • Virginie-Arielle Angers et Valérie Guèvremont | chacune un sac recyclé aux couleurs de l'UQAM
  • Florence Cuu Bao Chau Tran | un sac aux couleurs du CEF.

Notons la présence de Yves Mauffette, membre du CEF et aussi doyen de la Faculté des Sciences de l'UQAM. La direction du CEF profite de l'occasion pour souhaiter à TOUS les membres du CEF une excellente rentrée scolaire!


5 Septembre 2007

Retour sur le cours ENV 7010 Aménagement des écosystèmes forestiers, donné à Duparquet
Texte par Guillaume Sainte-Marie, photos par Nicolas Fauvart


Les étudiants avec Brian Harvey

Après plusieurs intéressantes présentations des professeurs et d’invités pertinents, des sorties sur le terrain et des nuits souvent très courtes, nous voici revenus du cours d’aménagement des écosystèmes forestiers à la Forêt d'enseignement et de recherche du lac Duparquet . D’une durée de 2 semaines intensives, ce cours visait à décrire tant du côté forestier que faunique, d’une part, le contexte de l’aménagement forestier au Québec et, d’autre part, les tenants et aboutissants de l’aménagement écosystémique. En ciblant plus spécifiquement la forêt boréale, les professeurs Brian Harvey (UQAT) et Pierre Drapeau (UQAM) ont illustré les différences entre l’aménagement forestier traditionnel et celui dit écosystémique, qui s’inspire des perturbations naturelles des forêts.


Les étudiants sur le terrain

Brian enseignait la première semaine du cours, soit la portion forestière, où l’on a vu les différents types de traitements utilisés en forêt québécoise et ceux préconisés par les chercheurs de la chaire en aménagement forestier durable, dirigée par Yves Bergeron. Avec les nombreux articles publié par la chaire AFD en toile de fond, nous nous sommes fait une bonne idée des conditions pré-industrielles qui régnaient sur la portion ouest de la forêt boréale québécoise, mais également des effets engendrés sur les écosystèmes par l’exploitation forestière traditionnelle.


Visite en usine chez Tembec

Les sorties dans la forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet nous ont donné des exemples concrets d’application de bonnes pratiques d’aménagement et la visite de 2 usines de transformation (LaSarre (panneaux) et Taschereau (sciage)) ont permis de mieux comprendre la problématique forestière régionale.


Visite du marais pour l'observation de l'avifaune

Quoique l’industrie priorise la production ligneuse, Pierre nous a rappelé l’importance des « autres » portions de la forêt sur le fonctionnement de l’écosystème. Il s’est donc chargé de la deuxième semaine en abordant la portion faunique de l’aménagement forestier. En s’appuyant lui aussi sur plusieurs sorties dans la région et une solide littérature issue de la chaire et d’ailleurs, il nous a démontré les effets des coupes sur l’écosystème en entier, allant des poissons aux (nombreuses) espèces d’oiseaux, en passant par les mammifères terrestres. Les notions de forêt résiduelle et de refuge biologique n’ont plus de secrets pour tout ceux qui étaient présents!


Lac Hébécourt, FERLD

Des invités de la région et issus de spécialisations différentes sont venus se joindre aux exposés en donnant des exemples d’application de l’aménagement écosystémique. On a vu passer, entres-autres, Jules Arseneault, commissaire de la commission Coulombe, Geneviève Labrecque de Tembec et Mario Poirier du MRNF, secteur faune. Du côté des chercheurs, Hugo Asselin (UQAT) est venu nous parler de dendroclimatologie et de la reconstitution des évènements et du climat passé, essentielle à la caractérisation de la forêt pré-industrielle d’une région. Également, Yves Bergeron (UQAT-UQAM) a exposé brièvement sa vision de l'aménagement écosystémique dans la pessière à mousse. Finalement, Sonia Légaré, diplômée de la chaire et responsable de la certification FSC de Tembec, et Annie Belleau, étudiante au doctorat (Alain Leduc, Yves Bergeron) nous ont illustré les défis de travailler dans l’industrie forestière, en plus de nous parler des différents projets de foresterie écosystémique auxquels elles ont collaboré.

Le cours s’est terminé avec les présentations des étudiants qui rappelaient certaines sections du rapport Coulombe agrémentées de leurs commentaires. Le plus clair de notre temps, nous l’avons passé à apprendre et le reste du temps, nous le partagions au ping-pong, à la pêche sur le lac Hébécourt ou à manger les desserts du « fameux » cuisinier Mario. Difficile d’avoir meilleur environnement pour étudier qu’une station de recherche neuve sur le bord d’un grand lac sauvage et d’une forêt grouillante de faune (et surtout d’écureuil)… Dur, dur la vie d’étudiant!


24 Août 2007

Le CEF stimule l'usage des SIG dans la recherche au Panama
Par Pierre Racine


Casa 5 à la Ciudad del Saber

L'une des activités du Panama Consortium  cette année fut d'offrir un cours d'introduction à ArcGIS sur place, à Panama City. Catherine Potvin et Damase Khasa ont donc fait appel à mes services pour donner le cours. Le tout s'est confirmé en février; le cours s'est donné en juin. Cinq jours de formation... ...en espagnol SVP!!!


Pedro Miguel Gascón Vera, directeur de l'association Gaia était l'un des trente étudiants

Le mandat du Consortium est de stimuler le potentiel de recherche au Panama par de la formation, des conférences, des échanges avec des chercheurs du Canada, etc... Parmi la trentaine de participants inscrits au cours, il y avait des étudiants panaméens (principalement de l'Universidad Tecnológica de Panamá - UTP ), des étudiants canadiens effectuant leurs travaux de recherche au Panama par le biais du programme Neo , du STRI  ou du Consortium, des chercheurs universitaires (deux professeurs de la Universidad de Panamá , un de l'UTP et Catherine elle-même), des chercheurs gouvernementaux (trois de la COPEG , trois de la SOMASPA, un du SENACYT  et un de l'ICGES ), une personne de l'association Gaia  et une indienne de la communauté Kuna.

Après plusieurs semaines de préparation et quelques heures de cours d'espagnol, j'ai donc débarqué à Panama City le 19 juin. J'avais trois jours pour m'assurer qu'ArcGIS fonctionnerait bien sur les 16 postes informatiques de la salle de cours. Je dégoulinais déjà de partout à 7h30 du matin lorsque Margarita Pearce, coordinatrice des activités du Consortium à Panama City, est venue me chercher à la maison louée par le consortium à la Ciudad del Saber , mieux connue sous le nom "Casa 5". Le Panama, c'est pas mal trop pical!


La bande du CIHH à la cafétéria de UTP

Nous sommes allés rendre visite au Centro de Investigaciones Hidráulicas e Hidrotécnicas  (CIHH) de la UTP, dirigé par l'ingénieur Erick Vallester , qui nous accueillait dans ses locaux pour la durée du cours. C'est Margarita qui conduisait. Nous devions traverser la ville au complet d'ouest en est en passant par le centre pour nous rendre à UTP située 20 kilomètres plus loin. J'avais intérêt à bien mémoriser le chemin car je devais le refaire seul le lendemain au volant de la Toyota du Consortium...

Première surprise pour moi en arrivant: il n'y avait pas de salle de cours avec des ordinateurs. Il aura fallu réquisitionner les ordinateurs des étudiants, des chercheurs et... ...des secrétaires pour pouvoir donner le cours. Deuxième surprise, mais cette fois pour les gens du CIHH: pour faire fonctionner le système de licence de ArcGIS, il faut que tous les ordinateurs soient branchés en réseau! On s'attendait à devoir rassembler les machines dans une salle, mais pas à devoir les brancher en réseau! On a donc engagé une firme de techniciens en informatique pour installer le tout. Il fallait que la salle soit prête pour le lundi matin suivant. Nous étions mercredi...


Omar Lopez Alfano qui remplace maintenant Catherine à la tête Consortium Panama et Marie-Carmen Ruiz, étudiante au STRI dans le cadre de Neo, étaient tous deux inscrits au cours

Les gens du CIHH, particulièrement Jose, Eny et Alexander, ont fait un travail extraordinaire et vendredi à 17h00, tout fonctionnait à merveille. J'ai donc pu dormir en paix durant la fin de semaine et profiter un peu du pays. Visite du parc métropolitain le samedi; grand bout de forêt tropicale vierge en plein coeur de Panama City, et visite du parc des Altos de Campana avec les copines de Neo le dimanche.

Toute la semaine de cours s'est très bien déroulée. Ma partie théorique (un jour et demi) était composée de diapositives Power Point toutes traduites en espagnol (merci Miren!). Pratiquement tout mon texte y était. Donc pas trop de troubles avec l'espagnol. C'est surtout durant la partie pratique (trois jours et demi) que j'ai dû me débrouiller pour me faire comprendre. J'ai réalisé que les Panaméens parlent très rapidement


Tous les étudiants du cours

un espagnol qu'on pourrait comparer au français parlé au Lac St-Jean (d'où je viens)! Pas facile d'enseigner non plus, à des personnes qui non seulement ont une expérience très différente de ArcGIS mais aussi une connaissance très inégale de l'informatique! Nous avons terminé la semaine par un repas chez Jimmy, un des meilleurs resto-pub de Panama City.

Les gens ont beaucoup apprécié le cours qui s'adressait spécifiquement à des chercheurs. Ce genre de formation technique orientée vers la recherche, est très en demande dans les pays où la recherche universitaire en est encore à ses balbutiements. Une belle opportunité pour le CEF de réaliser une partie de son mandat de collaborer à la recherche au niveau international.

August 24th, 2007

CFR promotes the use of GIS in Panamanian research
By Pierre Racine


Casa 5 à la Ciudad del Saber

One of the activities organised by the Panama Consortium  this year was to give an introductory course to ArcGIS, right there, in Panama City. Catherine Potvin and Damase Khasa requested my services to give the course. Everything was confirmed in February; I was to give the course in June. Five days of teaching…in Spanish, of course!!!


Pedro Miguel Gascón Vera, director of the Gaia Association, was one of the thirty students

The mission of the Panama Consortium is to stimulate the potential for research in Panama through courses, conferences, exchanges with researchers from Canada, etc… Among the thirty people who were registered in the course, there were Panamanian students (mainly from the Universidad Tecnológica de Panamá - UTP ), Canadian students doing their research work in Panama through the Neo  program, STRI  or the Consortium, university professors (two from the Universidad de Panamá , one from UTP, and Catherine herself), researchers from the Panamanian government (three from COPEG , three from SOMASPA, one from SENACYT  and one from ICGES ), one person from the Gaia Association , and one Indian woman from the Kuna community.

After many weeks of preparation and a few hours of Spanish instruction, I arrived in Panama City on June 19th. I had three days to make sure that ArcGIS would work properly on the 16 machines that were located in the classroom. I was already dripping with sweat by 7:30 AM when Margarita Pearce, activities coordinator for the Consortium in Panama City, came to get me at the house rented by the Consortium in the Ciudad del Saber , better known under the name “Casa 5”. Panama is a very tropical country!


CIHH’s people at UTP’s canteen

We went to visit the UTP’s Centro de Investigaciones Hidráulicas e Hidrotécnicas  (CIHH), led by engineer Erick Vallester , who was to host us in their premises for the duration of the course. Margarita was driving. We had to cross the whole city, from west to east and pass through the centre, in order to get to UTP, which was located 20 kilometres away. It was in my interest to properly memorise the directions because I was to drive it by myself the next day, using the Consortium’s Toyota…

The first surprise for me when we arrived: There was no classroom with computers! We then had to requisition computers from students, from researchers and…from secretaries so we could give the course. Second surprise, this time for people from CIHH: to get the ArcGIS licence to work, we needed every computer to form a network! They knew that they had to get the computers into a room, but not that they had to be connected together. They consequently hired a private company of computer technicians to setup everything. The room had to be ready for the next Monday. It was now Wednesday…


Omar Lopez Alfano, who now replaces Catherine as the head of the Panama Consortium, and Marie-Carmen Ruiz, a student in the Neo program,
who were both attending the course

People from CIHH, especially Jose, Eny and Alexander, worked wonderfully, and by Friday at 5 PM, everything was functioning perfectly. I could thus sleep in peace through the weekend and enjoy visiting a bit of the country. On Saturday, I went to the metropolitan park, which is a big chunk of virgin forest in the middle of downtown Panama City, and on Sunday, to the Altos de Campana National Park with some students from the Neo program.

The week went perfectly. The theoretic part of the course (one day and a half) was composed of Power Point slides, which had been translated into Spanish (thanks Miren!). Virtually all my text was in it, so there was not too much trouble with the Spanish. It was mostly during the practical part (three days and a half) that I had to work very hard to make myself understood. I realised that Panamanians speak a


All of the students

very rapid type of Spanish that we could compare to the French spoken in Lac St. Jean (where I’m from)! It was also not so easy to teach people with very different backgrounds in ArcGIS and very different backgrounds with computers! We ended the week with a meal at “Jimmy,” one of the best restaurants in Panama City.

People really appreciated a course that specifically addressed researchers’ needs. This kind of technical training, which is oriented toward scientific research, is much in demand in countries where university research is still in its infancy. This was a nice opportunity for the CEF to honour a part of its mission, which is to participate in international research activities.

24 de Agosto de 2007

CEF estimula el uso de GIS en Investigaciones en Panamá
Por Pierre Racine


Casa 5 à la Ciudad del Saber

Una de las actividades organizadas por el Consorcio de Universidades Canadienses en Panamá (CUC)  este año fue ofrecer un curso introductorio de ArcGIS, en Panamá. Catherine Potvin y Damase Khasa me solicitaron que brindara el curso. Todo fue confirmado en febrero; yo daría el curso en Junio. Cinco días intensivos de clases... y en español, por supuesto!!


Pedro Miguel Gascón Vera, director de la Associación Gaia, fue uno de los treinta estudiantes

La misión del CUC en Panamá es estimular el potencial investigativo por medio de cursos, conferencias, intercambios con investigadores de Canadá, etc. Entre los treinta participantes registrados en el curso, habían estudiantes (principalmente de la Universidad Tecnológica de Panamá - UTP ), estudiantes Canadienses que realizan sus investigaciones en Panamá a través del programa Neo , STRI  o el consorcio, profesores de universidades (dos de la Universidad de Panamá , uno de la UTP, y la misma Catherine), investigadores de entidades gubernamentales (tres del COPEG , tres de SOMASPA, uno de SENACYT  y uno del ICGES ), una persona de la Asociación Gaia , y una mujer indígena de la comunidad Kuna.

Luego de varias semanas de preparación y unas cuantas horas de clases de Español, arribé en la ciudad de Panamá en Junio 19. Tuve tres días para asegurarme que ArcGIS funcionaria apropiadamente en las 16 computadoras localizadas en el salón de clases. Ya yo estaba bañado en sudor a las 7:30am del día siguiente cuando Margarita Pearce, la coordinadora de actividades para el CUC en Panamá, llego a recogerme a la casa alquilada por el Consocio en la Ciudad del Saber , mejor conocida como "Casa 5". Panamá es un país enteramente tropical!


La gente de CIHH en la cafetería de UTP

Fuimos a visitar en Centro de Investigaciones Hidráulicas e Hidrotécnicas  (CIHH) de la UTP, dirigido por el ingeniero Erick Vallester , quien nos hospedaría en las inmediaciones del centro durante la duración del curso. Margarita manejaba. Tuvimos que cruzar toda la ciudad, desde el oeste hasta el este pasando por el centro, para poder llegar a la UTP, la cual esta localizada a 20 kilómetros fuera de la ciudad. Era de mi interés el memorizar las calles y direcciones, pues manejaría yo mismo el vehiculo Toyota del Consorcio al día siguiente...

Mi primera sorpresa cuando arribé: no existía un salón con las computadoras instaladas! Tuvimos que pedir las computadoras de los investigadores... y de las secretarias, prestadas para poder llevar a cabo el curso. Mi segunda sorpresa, esta vez también para la gente del CIHH: hacer que la licencia de ArcGIG funcionara, necesitábamos que cada computador estuviese integrado formando una red. Ellos sabían que las computadoras debían estar todas en el salón, pero no que todas tenían que estar conectadas. Este hecho suscito la contratación de una compañía privada de técnicos en computadoras para conectar todo. El salón de clases debía de estar listo para el próximo lunes. Ya era miércoles...


Omar Lopez Alfano, quien sustituir Catherine ahora a la cabeza del Consorcio, y Marie-Carmen Ruiz, una estudente en el programa Neo.

La gente del CIHH, en especial José, Eny y Alexander, hicieron un trabajo estupendo, y para el viernes a las 5pm, todo estaba funcionando perfectamente. Ahora yo podía dormir en paz el fin de semana y disfrutar un poquito de mí visita a este país. El sábado visite el Parque Metropolitano, el cual es un buen pedazo de bosque en el medio de la ciudad de Panamá, y el domingo visite el Parque Nacional Altos de Campana con algunos de los estudiantes del programa NEO.

La semana corrió perfectamente. La parte teórica del curso (un día y medio) estaba compuesto de diapositivas de Power Point, las cuales estaban traducidas al español (gracias a Miren!). En realidad, todo mi texto estaba allí en esas diapositivas, cosa de no tener problemas con el español. Fue durante la parte práctica (tres días y medio) cuando tuve que trabajar muy fuerte para hacerme entender. Fue así que me di cuenta que los panameños hablan el español muy rápido


Todos los estudiantes

que podemos comparar con el Francés hablado en Lac St. Jean (de donde soy)! Tampoco no fue muy fácil el enseñar gente con diferentes grados de conocimiento en ArcGIS y en computadoras! Terminamos nuestra semana de ArcGIS con una cena en el Restaurante-Parrillada Jimmy, uno de los mejores restaurantes en Panamá.

Los estudiantes verdaderamente apreciaron un curso específicamente formulado para dar respuesta a sus necesidades investigativas. Este tipo de entrenamiento técnico, el cual fue orientado específicamente hacia investigaciones científicas, tiene mucho más demanda y funcionalidad en países donde las instituciones universitarias aun se encuentra en sus inicios. Esta fue una gran oportunidad para el CEF de darle honor a su misión, la cual es el de participar en actividades internacionales de investigación.


22 Août 2007

Le CEF au Carrefour de la recherche forestière
Par Pierre Racine

Préparez-vous! Le Carrefour de la recherche forestière  s'en vient rapidement! Organisé tous les deux ans, le carrefour se tiendra cette année les 19 et 20 septembre 2007 au Centre des congrès de Québec. Plusieurs membres et groupes affiliés au CEF seront présent. Kiosques, colloques, conférences, une occasion unique de rencontrer les principaux acteurs de la recherche forestière au Québec. Le tout pour aussi peu que 19$ par jour!

Le CEF a épluché le programme pour vous et voici donc un inventaire de toutes les interventions des membres du CEF lors du Carrefour.

Conférences données par des membres du CEF
Dans le cadre du midi-conférence intitulé La génomique des arbres, un outil de pointe au service du développement durable des forêts et de la compétitivité industrielle, mercredi le 19 septembre, salle 205 AB.

  • Découverte de marqueurs géniques liés à la productivité et la valeur des arbres forestiers
    John MacKay, Projet Arborea, 12h30
  • Évaluation de la plus-value économique potentielle engendrée par les outils de la génomique
    Nancy Gélinas, Projet Arborea, 12h55

Dans le cadre du Colloque sur la mise en oeuvre de l’aménagement écosystémique, mercredi le 19 septembre.

  • Aménagement écosystémique: revoir nos façons de faire
    Alain Leduc, 9h30
  • Les aires protégées: un complément essentiel à l’aménagement écosystémique
    Christian Messier, 10h30
  • L’aménagement écosystémique: une opportunité pour les autochtones
    Marie Saint-Arnaud, 11h30

Dans le cadre du Colloque de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Produits forestiers Anticosti en aménagement intégré des ressources forestières, mercredi, le 19 septembre.

  • Les sapinières d'origine de l'île d'Anticosti: changement de régime de la sapinière à la forêt-parc d'épinette blanche?
    Martin Barrette, Louis Bélanger et Louis DeGrandpré, 9h55

Dans le cadre du Colloque sur l’aménagement faune-forêt dans un cadre de gestion intégrée des ressources, jeudi 20 septembre, salle 206.

  • Conséquences et risques inhérents pour la faune associée aux forêts matures de la récolte des forêts résiduelles dans les agglomérations de coupe
    Pierre Drapeau et Louis Imbeau, 13h35
  • La conciliation des besoins des autochtones et de l’orignal dans un contexte d’exploitation forestière. Est-ce possible?
    Hugo Jacqmain, 15h30

Dans le cadre du Colloque Cartographie des ressources du Nord par télédétection, jeudi le 20 septembre.

  • Alternate remote sensed landcover datasets in models of boreal bird distributions
    Steve Cumming, 11h15

Dans le cadre du Colloque Forum de transfert sur la recherche en aménagement et en environnement, jeudi le 20 septembre.

  • Développement et utilisation de marqueurs phénotypiques et moléculaires pour l’amélioration de la résistance aux maladies chez les peupliers hybrides
    Louis Bernier, 9h15
  • Développement de pratiques sylvicoles visant à limiter le phénomène d’enfeuillement après coupes en pessière à mousses de l’Abitibi
    Alain Leduc, 10h05
  • Études des facteurs qui expliquent l’envahissement des érablières par le hêtre à grandes feuilles
    Christian Messier, 10h50
  • Évaluation des changements hydrologiques selon les stades de développement du couvert végétal après la récolte et effet de la récolte sur le bilan des substances chimiques - Forêts Montmorency
    André P. Plamondon, 11h15
  • Stratégies de dispersion des aires de coupe en pessière noire nordique: évaluation de l’efficacité de la coupe mosaïque pour le maintien de la biodiversité et du mode de vie des Cris
    Louis Imbeau, 13h35
  • Le potentiel des peuplements de feuillus intolérants à l’enrichissement en espèces de feuillus noble
    Jacques Brisson & Alain Cogliastro, 14h00
  • Remise en production de peuplements dégradés de bouleau jaune: facteurs influençant le développement de la régénération
    Jean-Claude Ruel, 14h25
  • Sylviculture du thuya en peuplements mélangés
    Jean-Claude Ruel, 15h10
  • Études sur les interactions entre les coupes partielles à diverses densité et les qualités de site sur la TBE: résistance des sapinières et performances des populations entomologiques
    Éric Beauce, 15h35

Kiosques de groupes dirigés par des membres du CEF

  • Le CEF aura bien sûr son propre kiosque! Venez nous rencontrer!
  • Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAM en aménagement forestier durable
  • Chaire de recherche industrielle CRNSG en sylviculture et faune, Université Laval
  • Réseau Ligniculture Québec

Kiosques présentant des projets de recherche

  • Aménagement écosystémique: 10 ans d'application en forêt boréale mixte
    Brian Harvey, Alain Leduc, Suzanne Brais, Sylvie Gauthier, Yves Bergeron, Christian Messier, Francine Tremblay, Annie DesRochers et Claude-Michel Bouchard
  • Aménagement écosystémique des forêts d'épinette noire
    Réjean Gagnon, Daniel Lord, Hubert Morin, Nicole Huybens, Claude Villeneuve, Pascal Sirois, Jacques Ibarzabal, Simon Gaboury, Serge Ruel et Serge Chiasson du Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale
  • Atlas phylogéographique des conifères du Canada: de l'histoire génétique à la conservation
    Sauphie Senneville, Benjamin Cinget, Marie Deslauriers, Sébastien Gérardi, Julie Godbout, Juan Pablo Jaramillo-Correa, Jean Beaulieu et Jean Bousquet
  • Biologie, écologie et aménagement des champignons forestiers comestibles
    André J. Fortin, Damase Khasa, Jean-Marc Moncalvo, David Paré, Luc Sirois, Normand Villeneuve, Yves Bergeron, Mathieu Côté, Guy Langlais et Yves Piché
  • Caractérisation écologique et aménagement écosystémique en Mauricie et sur la Côte-Nord
    Frédéric Bujold, Éric Alvarez, Marie-Hélène Rousseau, Gitane St-Georges, Sylvain Volpé, Louis Bélanger et Frédéric Raulier
  • Croissance racinaire des plants d'épinette blanche: irrigation, fertilisation et/ou génétique?
    Sylvie A. Carles, Mohammed S. Lamhamedi, Debra C. Stowe, Jean Beaulieu, Fabienne Colas, Bertrand Fecteau, Pierre Y. Bernier et Hank A. Margolis
  • Développement d'outils d'aide à la décision afin d'évaluer différents scénarios sylvicoles
    Christian Messier, Daniel Kneeshaw, Pierre Lasserre, Michael Papaik, Kati Berninger, Marie-Josée Fortin, Frédérik Doyon, Brian Sturtevant, Andrew Fall et Don Morgan
  • Dynamique et croissance des pessières noires nordiques
    Hubert Morin
  • Effets de compétition entre le tremble et l'épinette noire sur la croissance radiale en Abitibi
    Guillaume Sainte-Marie et Alain Leduc
  • Enfeuillement de la sapinière et de la pessière de l'Abitibi
    Alain Leduc, Brian Harvey, Pierre Grondin, Annie Desrochers, Francine Tremblay, Yves Bergeron et Simon Laquerre
  • Éricacées et régénération forestière, de la plante au paysage
    Nelson Thiffault, Alison Munson, Robert Bradley, Richard Fournier, Pierre Grondin et Louis Duchesne
  • Établir des aires protégées nouveau genre au Québec: un moyen de protection
    Véronique Bisaillon, Jean-Philippe Guay et Louis Bélanger
  • Facteurs affectant l'accroissement, le chablis et la qualité des tiges dans une CPPTM
    Martin Riopel, Jean Bégin, Chhun-Huor Ung, Benoît St-Onge et Sylvain Miron
  • Fluxnet-Canada: les flux de carbone des forêts et des tourbières canadiennes
    Carole Coursolle, Hank A. Margolis et la communauté scientifique de Fluxnet-Canada
  • Forêt modèle crie: une gestion forestière adaptée au contexte socio-écologique de Waswanipi
    Rhonda Oblin, Derrick Neeposh, Louis Bélanger, Jacques Robert, Denis Audette, Martin Pelletier, Catherine Lussier, Steve Morel, Hugo Jacqmain et Marianne Cheveau
  • Fréquences des feux et aménagement forestier au Québec boréal
    Yves Bergeron, Dominic Cyr, Sylvie Gauthier, Ronnie Drever, Daniel Kneeshaw, Ève Lauzon, Alain Leduc, Heloise Le Goff, Daniel Lesieur et Hugo Asselin
  • Le développement d'une sylviculture adaptée aux densités élevées de cervidés
    Julien Beguin, David Pothier et Marcel Prévost
  • Le potentiel des peuplements de feuillus intolérants à l’enrichissement en espèces de feuillus nobles
    Loïc D'Orangeville, Mélanie Lapointe, Alain Paquette, André Bouchard et Alain Cogliastro
  • Les insectes et le feu en forêt boréale: optimiser la récupération en conservant la biodiversité
    Christian Hébert, Michel St-Germain, Yan Boulanger, Pierre Drapeau, Luc Sirois, Jacques Ibarzabal, Richard Berthiaume, Tony Zhang et Éric Bauce
  • L'évaluation des risques environnementaux liés à l'introduction d'espèces forestières au Canada
    Nathalie Isabel, Patrick Meirmans, Gabriela Guigou, Patricia Talbot, Manuel Lamothe, Pierre Périnet, Bill Schroeder, Martin Perron, Damase Khasa et Jean Bousquet
  • L'initiative TRIADE: une solution de rechange productive pour le milieu forestier en Mauricie
    Christian Messier, Daniel Kneeshaw, Marie-Josée Fortin, Alison Munson, Pierre Drapeau, Frédérik Doyon, Pierre Lasserre, Nancy Gélinas, Nicolas Bélanger et David Paré
  • Mise au point d'une sylviculture adaptée à la forêt boréale irrégulière
    Jean-Claude Ruel, Vincent Roy, Jean-Martin Lussier, David Pothier, Philippe Meek, Daniel Fortin, Christine Casabon, James Hodson et Mélanie-Louise Leblanc
  • Modélisation des écoulements sur de petits bassins et effets de la coupe sur la qualité de l'eau
    Denis Lévesque, Martin Seto, François Marquis, André Plamondon et Marcel Prévost
  • Productivité forestière, changements climatiques, sylviculture et qualité du bois
    Frank Berninger, Robert Schneider, Maryse Marchand, Lionel Humbert et Eric Beaulieu
  • Projet Arborea - La génomique pour la mise en valeur de la diversité génétique des conifères
    John MacKay, Jean Bousquet, Jean Beaulieu, Janice Cooke, Nancy Gélinas, Nathalie Isabel, Martin Perron, Philippe Rigault, Armand Séguin et Annick Bertrand
  • Régénération et croissance du Thuja occidentalis en peuplements mixtes après des coupes partielles
    Catherine Larouche, Sabrina Morissette, Jean-Claude Ruel, Jean-Martin Lussier et Laura S. Kenefic
  • Réseau d'essais de coupes partielles en Abitibi
    Yves Bergeron, Jean Bégin, Pierre Drapeau, Jean Ferron, Arthur Groot, Louis Imbeau, Alain Leduc, Johanne Morasse, Jean-Claude Ruel et Osvaldo Valeria
  • Une stratégie d'aménagement inspirée des processus naturels
    Louis Bélanger, Paul Bouliane et Hugues Sansregret
  • Utilisation d'imageries HR pour l'évaluation des volumes et la caractérisation de la structure
    Anick Patry, Marc-Olivier Lemonde, Jean Bégin, Benoît St-Onge, Chhun-Huor Ung et François Gougeon
  • Variations des proportions du bois de duramen et de l'aubier chez le pin gris en milieu boréal
    Hassine Bouafif, Ahmed Koubaa, Sylvie Alain et Suzanne Brais
  • Vers une foresterie écosystémique: socialement, économiquement et écologiquement judicieux
    Daniel Kneeshaw, Gerardo Reyes, Marie-Christine Adam, Yves Claveau, Kati Berninger, Annick St-Denis, Mario Larouche, Iulian Dragotescu, Louis-Étienne Robert et Carolina Aguilar

Autres kiosques d'intérêt

  • Faculté de foresterie et de géomatique, Université Laval
  • Le Centre de recherche sur le bois, Université Laval
  • Service canadien des forêts, RNCan
  • Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)
  • Direction de la recherche forestière, MRNF
  • Direction de la recherche sur la faune, MRNF

Pour toute erreur ou omission contactez-moi.


14 Août 2007

De la Côte-Nord à Petawawa, un tour avec les équipes du laboratoire d'Alison Munson
Texte par Sophie Brugerolle, photos par Mathieu Turcotte et Émilie Maillard


Kalmia angustifolia, une des éricacées en jeu

L'équipe du laboratoire d'Alison Munson m'a récemment invitée à participer aux activités de terrain de François Hébert et d'Émilie Maillard. Voyage au pays des mouches noires et des maringouins !!!

La Côte-Nord avec François Hébert
Tout d'abord, mon périple aura débuté sur la Côte-Nord pour prendre des mesures de photosynthèses sur des épinettes noires soumises à une compétition aux allures de « David contre Goliath » où "David" semble avoir le dernier mot. "David" se décline en deux éricacées du nom de Kalmia angustifolia et de Rhododendron groenlandicum. Ces deux espèces semblent faire une compétition acharnée pour les quelques nutriments dont disposent les plantes de ce territoire soumises à des conditions climatiques extrêmes.


Parcelle intacte

L'objectif de François est de mesurer les effets de la végétation compétitive sur la croissance, la morphologie et la physiologie de marcottes d'épinettes noires dans différents types écologiques, plus de 10 ans après une coupe par protection de la régénération et des sols (CPRS). Mais aussi mesurer les effets sur la fertilité, le contenu volumétrique en eau et sur la température du sol ainsi que sur la quantité de lumière disponible dans différents types écologiques.


Parcelle soumise aux herbicides pour éliminer la compétition

Le but de ces 4 jours sur le terrain : arriver à faire des mesures de photosynthèse dans des parcelles soumises à la compétition et dans d'autres, intactes, selon différents types écologiques. La première donnée de l'équation de la réussite : le beau temps et c'est là que le bas blesse ! Sur nos 5 jours de présence, nous enregistrerons des pluies records !!! Nous n'aurons eu le temps que de baliser le width=300pxs parcelles sur lesquelles l'équipe de François devra faire des mesures nocturnes dans le courant de l'été. Après avoir attendu patiemment un soleil qui ne décidera de pointer son nez que de façon trop tardive, nous sommes, finalement, retournés à Québec. Il m'aura été permis de faire connaissance avec une méthodologie hautement dépendante de la température...une bonne leçon de patience !

La semaine suivante, François a réussi à prendre ses mesures... au prix d'une crevaison et de la perte de la boîte en fibre de verre recouvrant la boîte du pick-up...qui n'avait tout simplement pas été fixée!


Émilie

Petawawa avec Émilie Maillard
De retour de la Côte-Nord, je repars peu de temps après aux côtés d'Alison afin d'accélérer la récolte de données pour le projet d'Émilie Maillard à Petawawa. Ce sera aux petites heures de la nuit et après un abas d'eau qui laissera plus de 130 mm de pluie en l'espace de quelques heures que nous finirons par arriver à bon port !!! Quelques heures de sommeil plus tard, nous nous acheminerons vers le paradis des maringouins dans les plantations d'épinettes blanches et de pins blancs du Service Canadien des Forêts à la forêt de recherche de Petawawa, Ontario.

Le projet d'Émilie Maillard a pour objectif de déterminer les impacts du scarifiage, de la fertilisation et de l'application de phytocide sur la quantité et la qualité du carbone dans le sol, ainsi que sur d'autres indicateurs de qualité du sol, vingt ans après l'établissement d'une plantation de pins blancs et d'épinettes blanches.


Alison, directrice du projet d'Émilie

La quantité de carbone est déterminée au niveau de quatre couches du sol :
litière, humus, couche minérale de 0-15 cm, couche minérale de 15-40 cm. La qualité du carbone stocké dans l'humus est évaluée par la mise en évidence de trois réservoirs (labile, intermédiaire et résistant) du carbone durant une incubation à long terme. Une incubation du sol minéral à court terme est également réalisée afin d'évaluer la fraction labile du carbone du sol minéral. On a déterminé également le taux de renouvellement racinaire sur une année puisque les racines représentent une voie d'entrée du carbone pour le réservoir du sol. Plusieurs indicateurs de la fertilité des sols, comme le taux de minéralisation de l'azote, le contenu en azote total, le contenu en carbone et azote microbiens, ainsi que le pH, ont également été évalués.




Eduard Mauri et Annick St-Denis, assistants de terrain du projet d'Émilie

Au cours de la semaine de terrain de Juillet 2007, nous avons donc récolté les nouvelles racines produites depuis mai 2006 à l'aide d'une terrière spécialement conçue pour le projet d'Émilie. Nous avons également prélevé du sol minéral sur 0-15 cm pour réaliser l'incubation à court terme. Enfin, des relevés de végétation ont également été réalisés sur chaque parcelle. Ces données pourront, notamment, fournir des éléments d'explication lors de la discussion des résultats sur les indicateurs de qualité du sol.

Ces travaux de terrain m'ont permis de me familiariser avec des protocoles que je ne connaissais pas et de mieux connaître les différents projets au sein du CEF. Je remercie les assistants de terrain qui ont fait en sorte que ces travaux se sont déroulés dans les meilleures conditions possibles : Jean-Michel, Mathieu et Alain pour l'équipe de François et Annick et Eduard pour l'équipe d'Émilie.


26 juillet 2007

Visite sur le terrain à Duparquet
Texte par Mélanie Desrochers, photos par Mélanie Desrochers et Kit O'Connor

Récemment, j’ai eu la chance d’accompagner les membres du labo de Timothy Work pour une session d’échantillonnage sur le terrain à la Station de recherche du lac Duparquet (Abitibi-Témiscamingue). Partis pour 5 jours, j’ai suivi Kit O’Connor et Annie Hibbert (étudiants à la maîtrise à l'UQAM), ainsi que Marie-Ève André (assistante de terrain) au fin fonds des parcelles du projet SAFE  (Sylviculture et aménagement forestier écosystémiques).

C’était la première occasion que j’avais de participer à une étude en entomologie forestière. Habituée à regarder à l’échelle des arbres ou des peuplements, il était intéressant de se retrouver au niveau des insectes! Le premier projet pour lequel nous avons ramassé des échantillons se révèle être une étude sur l’abondance et la diversité des carabes dans la litière forestière de différents peuplements (témoins et aménagés). Des « pit fall traps » sont répartis à travers le sol; tous les individus qui passent par là se retrouvent captifs dans l’antigel. On peut donc ainsi déterminer l’abondance et la diversité de chacune des espèces présentes. Les résultats préliminaires confirment que les communautés d'insectes changent selon un gradient d'intensité d'aménagement forestier (coupes). En effet, lorsque plus du deux-tiers des arbres sont coupés, on note un changement significatif dans la communauté des carabes. On note aussi une grande différence entre les différents types d'aménagement (coupe mosaïque, coupe dispersée, etc.). Pour plus d’information : Kit O’Connor (kitoconnor@yahoo.com).

Le deuxième projet s’avère tout aussi intéressant. Suivant un protocole particulièrement original, des tentes de tissus recouvrant des souches d’arbres morts permettent de collecter toutes les mouches qui sortent des souches. Il faut donc collecter les récipients remplis d’antigel qui contiennent les mouches mortes. L’identification des espèces de mouches permettra d’en connaître davantage sur les espèces présentes dans le bois mort, un domaine peu connu dans le monde des insectes, et de quantifier l'importance de cette ressource en nourriture pour les oiseaux forestiers. Pour plus d’information : Annie Hibbert (ann_hibb@hotmail.com).

Finalement, un troisième projet est en cours, soit la collecte d’insectes sur les îles du lac Duparquet qui n’ont jamais subi de perturbation dues aux feux de forêts. Cette étude permettra de vérifier s'il y a une différence en termes de composition d'espèces entre les forêts perturbées et non perturbées, selon une chronoséquence de l'incidence des feux. Cette étude permettra d'établir s'il existe un lien entre les carabes présents dans l'humus ancien (puisque non brûlé depuis plus de 1000 ans) et ceux présents en forêt actuelle. Pour plus d’information : Marie-Ève André (marie-evea@hotmail.com).

Cette expérience d’échantillonnage m’a permis de m’initier à cette science fascinante qu’est l’entomologie forestière. De plus, j’ai pu réaliser à quel point les installations de la Station de recherche du lac Duparquet sont luxueuses et confortables! Merci à toute l’équipe du labo de Tim Work pour une sortie-terrain plus qu’agréable!


18 juillet 2007

Retour sur NAFEW 2007
Texte et photos par Marie-Lyne Arbour et Daniel Lesieur

C’est en grand nombre que les membres du CEF ont débarqué à Vancouver à l’occasion du 6th North American Forest Ecology Workshop, qui se tenait du 18 au 22 juin dont le thème était From Science to Sustainability : knowing, understanding and applying. La plupart des activités avaient lieu sur le campus l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) bien que quelques sorties de terrain étaient prévues avant et après le congrès. Ainsi, nombreux sont ceux qui ont pu profiter d’une visite guidée de la forêt d’enseignement de UBC, Malcolm Knapp Research Forest, ou de Stanley Park avant d’entamer 3 journées bien remplies en conférences et discussions. Au cours de la visite de Stanley Park, nous avons pu observer les dégâts laissés par la tempête de l’hiver dernier qui a détruit plusieurs grands arbres de ce parc urbain.

De nombreux aspects touchant à l’aménagement forestier durable ont été abordés au cours des conférences. Les perturbations naturelles, la diversité, la sylviculture, la succession, le cycle du carbone et la modélisation ne sont que quelques exemples des sujets traités par les différents orateurs alors que les termes dendroctone du pin, débris ligneux grossiers ou attributs de forêts anciennes revenaient fréquemment au cours des présentations. Plus de 25 communications orales et affiches ont été présentées par des membres du CEF, avec des sujets très variés allant des greffes racinaires chez le pin gris aux mouches qui pondent des œufs dans la tête des fourmis en forêt boréale! Une discussion fort intéressante a suivi la conférence de Christian Messier qui nous a entretenu sur la difficulté de managing for complexity.

Un délicieux banquet extérieur organisé au très impressionnant UBC Museum of Anthropology nous a été offert et nous avons encore une fois pu témoigner de la place importante faite aux communautés autochtones dans ce coin de pays. Lors de la troisième journée, une sortie éclair au Pacific Spirit Regional Park a permis à certains de se dégourdir un peu en allant se promener dans une forêt abritant thuya géant, pruche de l’Ouest et douglas vert. Des espèces caractéristiques qui étaient à la hauteur de cette forêt côtière!

Des 6 sorties de terrain prévues pour les journées qui suivaient la conférence, seulement 2 ont eu lieu. Le coût élevé de certaines activités, notamment la visite des Îles de la Reine-Charlotte, a mené à l’annulation de leur tenue. Une visite d’une journée en forêt pluviale tempérée sur la rive nord, non loin de Vancouver, a permis de découvrir de nombreux attributs des forêts anciennes. Deux sites protégés ont été visités; Capilano river, qui fournit une partie de l’eau potable du grand Vancouver, ainsi que le Cypress Provincial Park.

Une autre sortie de 2 jours cette fois a mené les participants sur le Sea to Sky highway en route vers Whistler, à travers les montagnes de la chaîne Côtière puis le long du fleuve Fraser afin d’observer les changements de végétation rencontrés en suivant ce transect écologique qui va de la zone côtière vers le climat sec de l’intérieur. Les travaux en prévision des Jeux Olympiques d’hiver de 2010 sont très présents le long de cette route ainsi que dans le centre-ville de Vancouver. Des petits arrêts effectués ici et là nous ont permis de contempler la beauté et la diversité des paysages naturels.

Au parc Lighthouse de West Vancouver, c’est dans un climat semi-méditerranéen que nous avons visité un peuplement présentant de vieux spécimens de douglas vert, leur épaisse écorce marquée par des feux passés. Ensuite, un petit coup d’oeil à la chute de Shannon Falls, la troisième en importance pour la province avec une hauteur de 335 m. Une fois arrivé au village de Whistler, 3 remonte-pentes nous ont menés au sommet de la montagne Blackcomb (2440 m) dans le but d’examiner les changements que présente cet important gradient altitudinal. Nous avons donc grimpé au-dessus de la zone de la pruche subalpine avant d’arriver tout en haut de la ligne des arbres. En route vers Lillooet pour y passer la nuit, nous avons effectué de courts arrêts afin d’observer les caractéristiques des coupes de haute altitude ainsi que la transition des écosystèmes côtiers vers un environnement chaud et sec à mesure que l’on ait descendu vers le Fraser.

À Duffey Lake, nous avons assisté à la rencontre des forêts montagnarde, subalpine et côtière, avec des glaciers en toile de fond. Un souper aux saveurs des premières nations nous a été servi à Lillooet, suivi de présentations sur l’histoire et l’utilisation des ressources dans un abri d’hiver typique de la communauté autochtone de cette région. Guidé par la maire de Lytton, la ville qui porte fièrement le titre d’endroit le plus chaud au Canada, nous avons examiné au cours de la deuxième journée la foresterie dans les peuplements de pin ponderosa. Le voyage s’est terminé par une ballade en téléphérique au-dessus de Hell’s Gate. Cette gorge étroite du canyon du fleuve Fraser abrite des passes migratoires pour le saumon du Pacifique. En effet, suite au glissement de nombreux débris lors du minage pour la construction du chemin de fer du Canadien National, la montaison du saumon stoppa brusquement ce qui entraîna un important déclin de la pêche en amont.

En somme, plusieurs participants semblaient satisfaits des différentes sorties et mentionnaient qu’elles étaient bien structurées, bien accompagnées avec beaucoup de documentation sur les endroits visités.

Une note de Daniel Lesieur
Bien que l'aménagement forestier durable soit un concept très en vogue depuis quelques années, très peu d'études se sont penchées sur le calcul de la possibilité non-forestière. Au cours du colloque NAFEW, il y a eu une session fort intéressante portant justement sur les produits forestiers non-conventionnels. Au début de la session, la modératrice a demandé à tous les participants dans de se présenter et d'expliquer leur intérêt pour la session. Je n’avais jamais vu ça. C'est pour vous dire à quel point la session était non-conventionnelle! En fait, cela permettait de connaître les principaux acteurs du milieu et de favoriser les échanges et discussions par la suite. Malgré la perte de temps occasionnée en début de session, j'ai trouvé l'idée intéressante. Évidemment, lorsque l'on pense aux produits forestiers non-ligneux, les champignons arrivent en tête de liste pour la plupart des gens. C'est toujours surprenant de prendre connaissance des revenus générés par la cueillette des champignons qui sont au delà des 50 millions pour la Colombie-Britannique uniquement. Beaucoup de présentateurs arrivaient d'ailleurs du congrès agro-forestier tenu en juin à l'Université Laval. Si l'on se fie au vent d'optimisme engendré par cet événement, la récolte devrait se développer au Québec dans les prochaines années.

À mon grand étonnement, les champignons n'arrivaient cependant pas en peloton de tête des revenus pour la C-B. Il s'agit plutôt de Gaultheria shallon (Gs), une éricacée dont le feuillage est utilisé pour la confection de bouquets de fleurs. Un magnifique feuillage vert brillant dont la province est le plus grand producteur au MONDE! Dans l'une des présentations, il était mentionné que le revenu annuel d'un cueilleur pouvait atteindre 250 000$! Vous aurez compris qu'il n'est malheureusement pas possible d'en faire la cueillette sur une base annuelle. Néanmoins, ça reste une source de revenus non négligeable. Des projets en collaboration avec des compagnies forestières sont d'ailleurs en cours afin de cibler les sites de coupe contenant cette précieuse plante. Il faut savoir que Gs produit deux sortes de feuillage et que seul celui situé sous-couvert est récolté. En terminant, il ne faut pas oublier plusieurs autres ressources dont les petits fruits et le gibier. Ces produits s'intègrent pour la plupart d'entre nous dans des activités traditionnelles et familiales. Il est rassurant de voir qu'un nombre important de projets de recherche permettant de maintenir ces activités en place soit en cours. C'est aussi ça l'aménagement forestier «DURABLE». C'est un peu gênant à dire mais c'est la seule session pendant laquelle je suis resté éveillé pendant toutes les présentations...


3 juillet 2007

De retour de l’Alaska
Texte par Annick St-Denis et Virginie-Arielle Angers | photos par Annick St-Denis et Jian-Guo Huang

La très petite délégation du CEF est de retour du VI International Conference on Disturbance Dynamics in Boreal Forests à Fairbanks, Alaska. Virginie Angers (UQAM), Annick St-Denis (UQAM), Jian-Guo Huang (UQAT) et Sonia Simard (UQAC) y étaient pour présenter leurs résultats ou ceux de leur directeur. Ainsi, Sonia a accepté à une semaine d’avis de présenter en remplacement d’Hubert Morin. Comme pratiquement tous les avions étaient pleins, elle a dû transiter par Dallas, entre-autres, pour se rendre en Alaska! Martin Girardin du CFL venait compléter la troupe des joyeux troubadours du Québec.

La majorité des présentations abordaient l’angle des changements climatiques puisque le titre du congrès était : Climate change impacts on boreal forest disturbance regimes. Bien qu’il y ait eu plusieurs bons conférenciers, une demi-douzaine d’orateurs brillait par son absence, particulièrement chez les chercheurs russes. Il faut dire qu’organiser un congrès en Alaska en plein peak touristique ne facilite pas l’accès à des billets d’avion abordables. En plus, à trois semaines d’intervalle avec le NAFEW, plusieurs chercheurs ont préféré choisir entre l’un ou l’autre des congrès. Au total, le nombre de participants ne devait pas dépasser les 80.

Au lieu de condenser les présentations, l’horaire des journées était ponctué de pauses et de dîners interminables. Avec toutes les annulations, ce congrès aurait aisément pu se tenir sur trois jours plutôt que quatre. Heureusement, la journée de terrain a fait remonter la cote du congrès. Les participants ont pu constater les effets de la rigueur du climat sur la productivité forestière et mesurer l’ampleur des conséquences des changements climatiques (épidémies d’insectes, fonte du pergélisol, glissements de terrain appréhendés, etc.). Cette journée s’est terminée par un banquet plutôt ordinaire et sans alcool! Quoique tout compte fait, ce n’est pas si désagréable de se faire refuser un verre de vin parce qu’on n’a pas de pièce d’identité sur soi alors qu’on a passé le cap de la trentaine!

Mais la cerise sur le sundae fut pour ceux qui se sont rendus au MALEMUTE SALOON SHOW. Ça avait l’air d’un attrape-touristes, mais quelques-uns d’entre-nous ont quand même tenté l’expérience. Lorsque nous avons réalisé qu’il n’y avait personne de l’Université de l’Alaska dans l’autobus, pas même l’organisateur, nous avons tout de suite pressenti la déception.

Effectivement, pour un gros 45$ par personne, nous avions droit à un buffet All you can eat de bouffe indigeste et de crabe trop cuit (comme l’a souligné un compatriote français, il fallait vraiment de la volonté pour en manger à volonté) et à un show sur les us et coutumes des Alaskiens de différentes époques. Bien que très amateurs, les artisans de ce spectacle se sont finalement avérés surprenants… Que de souvenirs…

En conclusion, ce VIe congrès sur la dynamique des perturbations en forêt boréale a été sauvé par les rencontres et les discussions enrichissantes et aussi bien sûr, par les magnifiques paysages de l’Alaska.


25 juin 2007

Une retraite bien méritée!
Texte par Sophie Brugerolle et photos par Sauphie Senneville

Après tant d'années passées à nos côtés, Ginette Martel (Université Laval) a pris sa retraite. Nous avons souligné son départ lors d'un 3 à 7 où toutes les personnes qu'elle a côtoyées sont venues la remercier de son sourire inaltérable et de ses petites attentions illimitées ! L'émotion et la reconnaissance étaient au rendez-vous lors de cette "soirée" conviviale et amicale. Étudiants et chercheurs sont venus discuter avec une femme chaleureuse qui leur a rendu tant de services mais qui, surtout, a toujours été présente pour chacun de nous !

Ginette a travaillé dans un premier temps au sein du CRBF où elle a pris soin des chercheurs et de leurs étudiants sans faillir, pour ensuite continuer avec le CEF. Les bourses, les salaires, les subventions sont toujours arrivés à temps grâce aux « petites » listes que Ginette tenait. Chacun aura su apprécier son efficacité en plus de sa disponibilité. Tout au long de ces années, elle a su être patiente et attentionnée à tous les moments. L'esprit familial que Ginette a instauré aura contribué au bien-être des personnes qui auront eu la chance de la côtoyer. Ce sera surtout ça qui restera dans nos mémoires, en plus de tout le travail qu'elle aura réalisé.
Lors du cocktail de départ, Jean Bousquet aura su émouvoir Ginette pendant son discours élogieux et complice. Nous sommes heureux d'avoir remis un magnifique Magnolia rustique ainsi qu'un forfait théâtre, souper et nuit dans une auberge à Saint-Jean-Port-Joly. Pour la petite histoire, sachez qu'avant la fin de la soirée, le magnolia avait déjà une place de choix dans le jardin !

Merci Ginette pour tout ce que tu as fait pour nous, reviens nous voir quand bon te semble, tu seras toujours la bienvenue !


13 juin 2007

Les bryophytes et les lichens de la forêt boréale
Texte et photos par Geneviève Boisjoli et Alison Munson

« Les bryophytes et les lichens de la forêt boréale » est un cours pratique de sept jours sur l’identification et l’écologie des mousses, hépatiques et lichens les plus communs de la forêt boréale de l’est du Canada. Constitué d’explications théoriques, de sorties sur le terrain et de séances de laboratoire, les étudiants y font un survole complet des différentes composantes touchant les bryophytes et les lichens.

La partie théorique est orientée vers la biologie (morphologie, cycle de vie…), l’écologie (fonctions, importance, diversité…), ainsi qu’aux notions se rapportant à la dynamique (succession, séquence des feux et épidémies d’insectes) et aux perturbations anthropiques (coupes forestières, restauration) de la forêt boréale du nord au sud. Les sorties sur le terrain permettent d’une part, de constater de façon tangible les notions d’écologie apprises en cours et d’autre part, d’apprendre des techniques pour reconnaître et identifier rapidement plusieurs espèces et leurs habitats. Lors de ces sorties, plusieurs spécimens sont récoltés pour l’identification plus poussée en laboratoire. Les séances de laboratoire permettent d’apprendre à se servir de clés d’identification, de reconnaître les différents critères et de se familiariser avec les techniques d’identification (colorations, tests chimiques, l’utilisation de loupe binoculaire et de microscopes). Les étudiants sont évalués à la fin de la semaine par un examen théorique, qui reflète ce qui a été enseigné en cours, ainsi qu’un examen pratique sur l’identification des spécimens récoltés et identifiés lors des séances de laboratoire.


Photo: Gilles Ayotte Participants au cours en 2007

Le cours se donne à la Forêt Montmorency, à Québec, ce site se prêtant tout à fait à l’étude des bryophytes et des lichens. De plus, les professeurs responsables, Alison Munson, Centre d’étude de la forêt, département des Sciences du bois et de la forêt, Line Rochefort , Centre d’études nordiques , département de Phytologie et Serge Payette , également du Centre d’études nordiques , département de Biologie, forment une équipe dynamique et multidisciplinaire. De plus, un professeur invité se joint à l’équipe offrant des connaissances complémentaires. Kate Frego , professeure en botanique à l’Université du Nouveau-Brunswick se joint à l’équipe offrant des connaissances complémentaires. Finalement, Gilles Ayotte, professionnel à l'Université Laval, donne un coup de main extraordinaire en techniques de laboratoire. Ceux-ci, spécialistes dans leur domaine respectif, transmettent avec passion leurs connaissances, sont à l’écoute des étudiants, répondent avec entrain aux questions et montrent un intérêt certains aux différents projets et études en cours.

Ce cours est fortement conseillé à tout étudiant s’intéressant aux bryophytes et aux lichens, ainsi qu’à l’écologie de la forêt boréale.

Témoignage d'Alison !
Quelle belle semaine ! Nous avons eu du plaisir à travailler avec les 15 étudiants de partout au Québec, incluant même un chercheur errant du Manitoba et un étudiant Colombien qui a découvert la forêt boréale. Les étudiants de Laval, UQTR, UQAM, UQAC, UQAT, McGill, et St. Mary’s se sont impliqués de façon intense, récoltant leurs échantillons, travaillant tard au laboratoire, et discutant de questions philosophiques (ou non) autour du foyer. Nous n’avons pas entendu les loups (à part Pierre, qui doit être quelque part un peu un loup lui-même), mais nous avons pu ajouter quelques mousses à notre liste de la Forêt (merci Kate) et plusieurs personnes ont pu voir la belle pessière à lichen pour la première fois. Nous espérons revenir dans deux ans avec une formule renouvelée et autant d’enthousiasme. Conservez vos 16x !


31 mai 2007

Le plus vieil arbre au Québec!
Texte recueilli par Mélanie Desrochers

LA SEMAINE VERTE – RADIO CANADA
Reportage: Le p'tit vieux sur le lac 
Reporter : Aubert Tremblay
Réalisateur : Alain D'Eer (11 mai 2003)

Le plus vieil arbre connu du Québec est un petit thuya d'à peine deux mètres et demi de haut. Il a au moins 913 ans, peut-être 1 000. Il est né en plein moyen-âge, avant la première croisade...

En l'an 1 000, le lac Duparquet en Abitibi s'appelait Agodekamik ou lac de la terre suspendue. Il était un passage très fréquenté entre la rivière des Outaouais et le lac Abitibi. Une poignée de familles algonquines passaient l'été ici, à vivre de la pêche au doré et au corégone. C'est aussi en l'an 1 000 que ce petit cèdre venait au monde...

Le lac Duparquet est situé juste au nord de Rouyn-Noranda. Ce lac est au centre d'une des douze forêts d'enseignement et de recherche du Québec. Il est surtout connu pour ses vieux arbres. Sur ces îles et ces berges, on a trouvé 38 thuyas de plus de 500 ans. Trois îles, dont celle du cèdre millénaire, ont été déclarées réserves écologiques. Il faut donc une permission spéciale pour y accoster.

Les vieux cèdres du lac Duparquet sont presque tous accrochés à un flanc de rocher. Comme le niveau du lac n'a jamais été relevé par un barrage, ils vivent encore dans les mêmes conditions sèches qu'il y a 1 000 ans.

Pourquoi si vieux?
«On est dans un habitat qui est sur une île, au milieu d'un lac, protégé des feux de forêt. L'île est très plate, tout près du niveau de l'eau par rapport à d'autres îles qui sont bombées au-dessus de la surface de l'eau. C'est un habitat très sec. La croissance de l'arbre est donc très faible. Comme la croissance est faible, le bois est très dense. Il est donc protégé contre les insectes, les maladies et les champignons.» de dire Yves Bergeron. Les vieux cèdres du lac Duparquet sont presque tous accrochés à un flanc de rocher. Comme le niveau du lac n'a jamais été relevé par un barrage, ils vivent encore dans les mêmes conditions sèches qu'il y a 1 000 ans. Les cèdres ont aussi l'avantage d'être boudés par les castors qui leur préfèrent des arbres au bois plus mou.

La mémoire des arbres, une précieuse richesse
L'intérêt des vieux arbres comme lui, c'est leur mémoire. Pour la consulter, il a fallu trancher les arbres morts et percer les vivants. Sur chaque anneau du bois, on peut lire une année de vie. «Pendant la période du 17e siècle au 18e siècle, les conditions de croissances étaient beaucoup moins bonnes qu'elles le sont aujourd'hui. Ça nous renseigne donc sur le climat à des périodes où il n'y avait pas de stations météorologiques.» de rajouter Yves Bergeron. Les arbres nous disent, par exemple, que Jacques Cartier avait bien mal choisi son moment pour débarquer à Gaspé en 1534 : c'était juste au début d'une vague de froid qui allait durer trois siècles.


12 avril 2007

1er Colloque du CEF: Retour sur un succès!
Texte et photos par Sophie Brugerolle

Le premier colloque du CEF s'est achevé vendredi 30 mars après 2 jours complets de rassemblements autour des 4 axes de recherche qui le constituent. Cet évènement a permis à tous les membres de faire connaissance avec l'incroyable étendue des recherches de leur centre. Les organisateurs étaient fiers de voir que ce fut un franc succès.

Le colloque a débuté dans la soirée du mercredi avec la conférence de Karl Niklas sur l'architecture et la biomécanique des plantes…étonnant de voir que de l'infiniment petit à l'infiniment grand les stratégies d'adaptation sont les mêmes. Cette première soirée s'est clôturée par un cocktail amical durant lequel les participants ont pu échanger autour d'un verre et faire connaissance avec les lieux où nous allions passer les deux prochains jours.

Le lendemain matin, ce sont 13 valeureux courageux qui ont bravé le sommeil pour se dégourdir les jambes autour du Mont-Royal lors de notre course amicale de 5km, le temps superbe à 7h00 du matin offrait des conditions idéales. Le départ groupé n'a pas donné lieu à une arrivée groupée mais dispersée avec deux disparus que nous finirons par retrouver plusieurs heures plus tard…assis dans la salle des conférences!!!

Simultanément, 7 sportifs sur 24 ont troqué le soccer pour un badminton (le 5 à 7 de la veille se serait-il prolongé plus tard?).

Enfin, après ces évènements sportifs, les conférences reliées à la présentation de notre centre ont eu lieu. Exposés l'un après l'autre, les axes de recherche 1 et 3 (Génétique, biologie moléculaire et physiologie ; Fonctions de la forêt et développement de nouvelles approches sylvicoles) ont été présentés à tous les participants. Louis Bernier, Bill Shipley et Jean-Claude Ruel nous ont montré la diversité des projets et l'étendue des collaborations existantes dans ces domaines de recherche. Les références aux différents posters nous ont permis dans les périodes prévues à cet effet de faire connaissance avec toutes les études en cours ou en voie d'achèvement.

La matinée s'est terminée autour d'un dîner délicieux servi dans une vaisselle compostable. Ainsi, chacun a pu participer à l'objectif Zéro déchet que le comité organisateur s'était fixé (et atteint)! Félicitations à tous!

L'après-midi a fait se succéder Jim Fyles et Christian Messier qui ont prononcé leur conférence axée sur les fonctions de la forêt et le développement de nouvelles approches sylvicoles. L'après-midi s'est poursuivi par une session de posters et de discussions permettant aux personnes présentes d'échanger sur leurs recherches mais aussi de faire de nouveaux contacts pour des études ultérieures ou des collaborations futures. Ce sont plus de 90 posters qui nous ont permis de savoir dans quoi nos collègues investiguent et dans quelles régions du Québec ou d'ailleurs.

Cette deuxième soirée s'est terminée au Bénélux pour un 5 à 7 convivial où chaque participant a pu déguster des bières artisanales aux saveurs délicieuses.

Le vendredi matin, les membres réguliers ont pu se réunir afin de tenir l'assemblée annuelle du CEF. Dès 10h00, les conférences ont repris cette fois-ci autour des axes 2 et 4 soit la dynamique des populations, biodiversité et biologie de la conservation et historique des perturbations naturelles et stratégies d'aménagement durable des forêts. Ce sont André Desrochers, Pierre Drapeau, Daniel Kneeshaw et Jacques-André Fortin qui nous ont parlé entre autres, des différentes équipes de recherche et de leurs études en cours…ainsi, nous avons pris connaissance de la production en m³ de bruants à gorge blanche à la forêt Montmorency (!!!) et aussi apprendre que les ressources secondaires telles les champignons sont une mine d'or encore méconnue pour l'instant.

Une dernière session de posters a permis de prolonger l'approfondissement des connaissances sur les différents projets de recherche.

À 16h00, les gagnants des prix des différents concours (voir article de Mélanie Desrochers) et le mot de la fin ont été prononcés par Christian Messier. C'est après ces deux jours de colloque que nous avons pu prendre conscience de quelle ampleur pouvait avoir notre centre et des différents liens qui nous unissent, cette activité rassembleuse nous a permis aussi de connaître les personnes avec qui nous collaborerons dans le futur.

Merci à tous pour le succès de cet évènement sans votre participation et implication le CEF ne fonctionnerait pas aussi bien ! Merci aussi aux organisateurs de s'être donné la peine d'atteindre des objectifs environnementaux et d'avoir coordonner la réussite de cet évènement.


5 avril 2007

1er Colloque du CEF: Objectif ZÉRO déchet atteint!
Texte par Melanie Desrochers, photos par Sophie Brugerolle

Les 28-30 mars dernier avait lieu le 1er Colloque du Centre d’étude de la forêt (CEF) au Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l’UQAM. Près de 200 personnes reliées à la recherche en biologie et écologie forestière se sont réunies pour échanger sur le domaine.

Dans une idée d’éco-responsabilité, les organisateurs se sont donné le défi d’en faire un événement ZÉRO déchet. Inspiré notamment du succès obtenu à l’ACFAS 2005 à l’UQAC, un événement ZÉRO déchet consiste à éliminer tous les déchets qui iraient directement au dépotoir au profit du recyclage et du compostage.

Comment atteindre l’objectif ZÉRO déchet?
Afin de tenir un événement ZÉRO déchet, un partenariat doit être créé avec le service de traiteur et de conciergerie afin d’obtenir la collaboration de tous. De plus, le site où se tient l’événement doit posséder des installations de compostage et un service de collecte de tri (recyclage) afin d’éliminer les déchets.

Ainsi, toute la vaisselle utilisée lors des repas était biodégradable et compostable ; incluant assiettes, bâtons et tasses à café, ustensiles, serviettes de table, etc. L’entreprise québécoise Nova Envirocom localisée à Sherbrooke offre une panoplie de produits compostables à bon prix . La vaisselle utilisée (assiettes et bols) est fait de bagasse. Ce matériel provient des résidus fibreux suite à l’extraction du fructose dans la canne à sucre. Quant aux ustensiles, ils sont faits d’amidon de pomme de terre. Finalement, les tasses à café « Ecotainer » sont garnies du polymère fait à partir du maïs. Cela en fait la seule tasse à boisson chaude de papier faite à partir des matériaux entièrement renouvelables. Tous ces produits se décomposent totalement après deux à huit semaines dans des conditions optimum de compostage.

Finalement, tous les autres items (canettes, bouteilles de verres ou plastique, etc.) ont été disposés dans les bacs à recyclage. Les canettes consignées ont été triées séparément et la nourriture non consommée a été donnée à une cuisine communautaire. Ce fût un tel succès qu’aucune poubelle à déchet ne se trouvait sur le site du Colloque.

De toute évidence, un effort de sensibilisation et d’information doit être mené auprès des participants car ce sont eux qui effectuent manuellement le tri. De plus, des affiches claires rassurant les participants doivent être collées sur les différents contenants à récupération et compost.

Évidemment, mettre en place un événement ZÉRO déchet requiert un peu plus de gestion, mais le jeu en vaut la chandelle. Lors de l’événement, la majorité des participants semblaient très réceptifs à l’idée que leur présence au Colloque du CEF n’entraînait l’enfouissement d’aucun déchet ! Un gros merci à Guylaine Ducharme qui a mis en place le compostage au Complexe des sciences Pierre-Dansereau et qui a soutenu l’initiative ZÉRO déchet.

Sites à consulter: Firme Nova Envirocom  et Guide 00 de la Chaire en Éco conseil de l'UQAC 


5 avril 2007

Gagnants des concours du CEF
Texte par Melanie Desrochers

Concours photo 2007 du CEF

Lors du 1er Colloque du CEF, les participants ont voté en grand nombre pour leur clichés préférés dans les catégories Le CEF en action et Le CEF au naturel. Les gagnantes sont:

  • Sophie Brugerolle (CEF) pour sa photo de l'arbre tordu (prix de 250$)
  • Virginie Arielle Angers (UQAM) pour sa photo de couleuvre (250$)

Nous tenons à féliciter tous les participants (42 photos) et nous vous invitons à surveiller le Concours photo 2007-2008!

Concours de vulgarisation scientifique édition 2007

Cette année, le CEF est fier de couronner:

  • Virginie Arielle Angers, étudiante au doctorat à l'UQAM avec Pierre Drapeau et Yves Bergeron sur la dynamique des arbres en forêt boréale. Grâce à son texte Les quatre saisons dans le désordre, elle remporte le premier prix du concours soit 1000$, 1 an d’abonnement au magasine Progrès forestier, 1 an d’abonnement à la Revue Découvrir et la publication de son texte dans le Progrès forestier. Lire son texte ici .
  • Caroline Rochon, étudiante au doctorat à l’Université Laval avec Damase Khasa, Jacques-André Fortin et David Paré sur l’Écophysiologie de la Chanterelle (Cantharellus cibarius) et de la Dermatose des Russules (Hypomyces lactifluorum + Rusula sp.) en forêt de Pin gris de l'est du Canada. Grâce à son texte Un parasite dans votre assiette, elle remporte le deuxième prix soit 500$, 1 an d’abonnement au magasine Progrès forestier et la publication de son texte dans le Progrès forestier. Lire son texte ici .

Bravo et merci aux juges pour leur travail et les nombreux prix!


23 mars 2007

Activité Curling pour le CEF-pôle UQAM
Texte par Melanie Desrochers, photos par Nicolas Mansuy

Plus de 20 étudiants membres du CEF rattachés au pôle UQAM ont été initiés à l'ultime expérience du curling! C'est au plus vieux club curling en Amérique du Nord que l'activité s'est déroulée, soit au Royal Montreal Curling Club qui fête cette année son bicentenaire!

Pendant près de deux heures, les étudiants ont eu droit à une démonstration d'un entraîneur et ont ensuite lancé les pierres de 20 kg (saviez-vous que chaque pierre de granit vaut 6000$?) et balayé la surface de glace. Plusieurs ont été surpris de la difficulté du sport. À vrai dire, même sans obstacle, cela demeure tout un défi de mette la pierre dans la maison (dans les cercles de couleurs). Le tout s'est terminé dans le Club Lounge où la tradition anglaise était au rendez-vous! Une belle activité rassembleuse à refaire!


22 Février 2007

Retour sur CONFOR 2007
Texte par Kit O'Connor, photos par Saloumeh Momenipour, étudiants au CEF

English version

CONFOR 2007 mixte
Conférence des étudiants aux cycles supérieurs en foresterie et sciences de l’environnement
Université de Moncton, Edmonston (N.-B.), 15-19 février 2007

Malgré la tempête qui a laissé plus de 40 cm de neige résultant à la fermeture des deux seules routes qui se rendent à Edmonston, CONFOR 2007 a été un réel succès!

Le contingent de l’UQAT/UQAM a eu l’honneur et l’imprévu de passer une nuit à l’Hôtel Centre-ville de Montmagny, là où malheureusement, le célèbre « party blacklight » s’était déroulé la fin de semaine précédente. Ne reculant devant rien, le groupe s’est sorti du lit à 4h du matin et tous les 25 passagers se sont dirigés vers le CONFOR après une traditionnelle halte au Tim Horton pour une ration de 75$ de jus et muffins. Avec la réouverture des routes, le convoi s’est bien rendu à l’Université de Moncton pour enfin arriver dans un stationnement presque vide à 8h45, avec à bord les deux conférenciers prévus pour 8h30. Grâce à un remaniement efficace des organisateurs, l’horaire de la première journée a été repoussé de deux heures afin de permettre aux retardataires de sortir du banc de neige. Malgré la plus grande tempête de l’hiver, dès 10h30, tout était prêt : posters et présentations!

Les sujets couverts par les présentations étaient très variés : dynamique forestière, biodiversité, aménagement intensif, foresterie internationale, impacts sociaux sur les autochtones et rivalités politiques sur la certification et la valorisation des ressources.

Tout le monde sait que ce n’est pas uniquement pour présenter ses résultats et apprendre les dernières trouvailles scientifiques qu’on participe à des conférences… c’est surtout pour échanger des idées, entretenir des relations, rencontrer de nouveaux collègues et s’amuser sur les pentes du Mont Farlagne avec planches aux pieds! Les activités de la première soirée ont été nombreuses et appréciées : ski, glissade, planche à neige, excellents soupers et cocktail sur la terrasse avec DJ et danse atypique (conga line & pole dancing) mettant en vedette un employé semi-obèse de la station de ski!

La deuxième journée a débuté tôt avec du café organique et équitable, suivi d’excellentes présentations qui ont soulevé une grande participation de l’auditoire. Oh, je vous ai parlé de l’excellent café? Parmi les meilleures présentations, mentionnons celle de Jean-Louis Laplante, mieux connu sous le nom de « Père Topofil » avec sa fascinante histoire sur la production du sirop d’érable des forêts de l’Est (tout en « garnottant » des bonbons à la foule!). Plus tard dans la journée, une série d’hommes d’affaires ont entretenu la foule sur « Comment rendre rentable son bac en foresterie »! Finalement, la conférence s’est terminée avec un banquet où les donateurs et collaborateurs ont été remerciés sous l’animation de « Norm the Jammer », nommé meilleur chansonnier du nord du Nouveau-Brunswick. Norm en a inspiré plusieurs à chanter jusqu’à 2h du matin sur les airs de « Hey Jude », notamment avec les étudiants qui traînaient au pub La Cheminée.

Le tout s’est terminé avec le vote de l’assemblée pour la ville-hôte de CONFOR 2008. Malgré des arguments solides de l’UQAC, c’est la gang du CEF qui a remporté les honneurs; ce sera donc à Montréal l’an prochain! La barre est haute pour arriver à tenir un événement aussi génial que CONFOR 2007!

Un gros bravo à l’équipe organisatrice de CONFOR 2007, menée par son président Bruno Chicoine et le Département de foresterie de l’U de M ainsi qu’à tous les participants. Un merci tout spécial à Marie-Ève Sigouin et Christian Roy, deux conducteurs et organisateurs hors-pair, surtout dans un contexte de tempête!

Report on CONFOR 2007
Text by Kit O'Connor and photos by Saloumeh Momenipour, CEF students

Confor Mixed 2007 the 21st annual Graduate Student Conference on Forestry and Environmental Sciences
Thursday February 15-Sunday Feb 18, Edmundston, New Brunswick

Even with the challenge of a storm that dropped more than 40 cm of snow and closed down the only two roads to the conference for the majority of its participants, CONFOR 2007 was a resounding success!

The UQAT/UQAM group had the dubious honor of spending an unscheduled night at the Hotel Centre-Ville in Montmagny, though, according to the sign out front, they had just missed the ever popular “blacklight party” the previous weekend. Not to be deterred, the group rolled out of bed at 4am and all 25 passengers were shortly enroute to Edmundston (after the obligatory Tim Horton’s stop and a $75 tab of muffins and juice). With the roads reopened, the vans made good time and pulled into the nearly empty University of Muncton parking lot at 8:45 am, carrying the presenters for both 8:30 sessions. With some quick thinking and lots of agile reprogramming, the first day of the conference was put on a 2-hour delay to allow attendees to arrive from the various locations they had unexpectedly passed the night. All early talks were rescheduled to fit into the already packed program and by the 10:30am the presentations and posters were up and running like clockwork. Presentation topics ranged from forest dynamics and biodiversity to intensive management and international forestry to social impacts on native peoples and political rivalries over certifications and resource valuation.

We all know the real reason people come to conferences isn’t just to present their results and learn about the latest and greatest in their respective fields, it’s also about the exchange of ideas, the cultivation of friendships, and spending some quality time exploring the slopes of Mont Farlagne with a couple of planks strapped to your feet. Nighttime highlights included complimentary skiing, tubing, snowboarding, and fully catered dinner and drinks on the terrace, complete with a DJ, a conga line on the dance floor, and an ill-fated pole dance routine featuring one of the larger dudes from the ski-rental counter.

The second day started early with organic fairtrade coffee, some excellent presentations, and lots of audience questions and participation.Oh, did I mention the organic fairtrade coffee?

Invited speaker highlights included Jean-Louis Laplante aka “Père Topofil” and the fascinating history of maple syrup production punctuated with slingshotting candy into the audience, snowshoes, and many a story from the far eastern woods. Later in the day a series of entrepreneurs gave presentations on “How to make fat cash with a degree in forestry”. The conference came to an end with a banquet and recognition of the planners and donors who collaborated to make it all happen. In true Edmundston style the evening festivities were led by “Norm the Jammer”, voted best cover singer (chansonneur) in northern NB. Norm was the inspiration behind a 2am shoulder-to shoulder sing-along of “Hey Jude” that included everyone left at La Cheminée student pub that night. The last order of business was the vote for who would host CONFOR 2008. Strong arguments were made by the UQAC contingent but they just couldn’t compete with the CEF-organized powerhouse led by UQAM, McGill and Laval to bring it all back to western Québec next year. We’ve got some big shoes to fill!

Kudos to 2007 CONFOR President Bruno Chicoine, the whole organizing team, the department of Forestry at the U of M, and everyone who put together and participated in this year’s conference. A special thank you to Marie-Eve Sigouin and Christian Roy, our faithful chauffeurs and travel organizers through the eye of the storm!

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